SANTE : VICTOIRE CITOYENNE A GRENOBLE
- l’année dernière
Vous n’avez peut-être jamais entendu parler de "DocteGestio", aujourd’hui renommé le groupe "Avec".
Son président, Bernard Bensaid, se revendique de l'économie sociale et solidaire, et pourtant, il a plutôt l'air d'un homme d'affaires.
Depuis une dizaine d’années, il rachète à gogo de nombreux centres de santé et médico-sociaux, dont notamment le Groupe Hospitalier Mutualiste (GHM) de Grenoble.
Mis en garde à vue ce lundi 9 janvier et mis en examen deux jours plus tard pour "prise illégale d'intérêts" et "détournement de fonds publics”, Bernard Bensaid est soupçonné de ponctionner des millions d’euros d’argent public pour satisfaire son groupe privé.
A l’heure où l’hôpital public est gravement en crise, et est régulièrement accusé de mauvaise gestion par la droite libérale qui vante les mérites de la privatisation de l’hôpital public, l’affaire du GHM de Grenoble montre une toute autre histoire : le privé qui phagocyte le public à des fins lucratives au détriment des malades.
Derrière cette mise en examen qui sonne comme une première victoire, il y a un collectif citoyen grenoblois, un peu comme David contre Goliath, dont Hervé Derriennic fait partie, et dont Marine Manastireanu, journaliste au Média, a couvert les actions.
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Mis en garde à vue ce lundi 9 janvier et mis en examen deux jours plus tard pour "prise illégale d'intérêts" et "détournement de fonds publics”, Bernard Bensaid est soupçonné de ponctionner des millions d’euros d’argent public pour satisfaire son groupe privé.
A l’heure où l’hôpital public est gravement en crise, et est régulièrement accusé de mauvaise gestion par la droite libérale qui vante les mérites de la privatisation de l’hôpital public, l’affaire du GHM de Grenoble montre une toute autre histoire : le privé qui phagocyte le public à des fins lucratives au détriment des malades.
Derrière cette mise en examen qui sonne comme une première victoire, il y a un collectif citoyen grenoblois, un peu comme David contre Goliath, dont Hervé Derriennic fait partie, et dont Marine Manastireanu, journaliste au Média, a couvert les actions.
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