# #NobelPeace #Prix #Legagnant
Yan Rachinsky, co-lauréat russe du prix Nobel de la paix cette année avec un ukrainien et un biélorusse, a été convoqué par les autorités du Kremlin de refuser le prix, demande qu'il ait refusé d'accepter. • Lisez également: en recevant le Nobel Peace Nobel, les Ukrainiens et les Russes dénoncent la guerre "folle" de Poutine C'est ce que M. Rachinsky, qui dirige Memorial, a rapporté, l'un des plus anciens groupes de défense des droits civiques en Russie a fermé l'année dernière par le gouvernement, dans une interview à la . On lui a donc conseillé de ne pas accepter le prix, mais "naturellement, nous n'avons pas pris en compte ce conseil", a-t-il déclaré aux médias britanniques. Selon le co-lauréat, le travail de son organisation reste essentiel, même s'il fait face à des menaces à sa sécurité. "En Russie d'aujourd'hui, la sécurité personnelle de quiconque ne peut être garantie", a-t-il déclaré aux médias. "Oui, beaucoup ont été tués. Mais nous savons ce que l'impunité de l'État mène ... nous devons sortir de ce gouffre d'une manièreou un autre. " Le comité Nobel avait précisé lors de l'annonce des gagnants que le mémorial était basé sur l'idée que "la confrontation avec les crimes du passé est essentielle pour empêcher de nouvelles". Un autre lauréat du prix, Oleksandra Matviichuk, qui est à la tête du Centre ukrainien pour les libertés civiles, a choisi de ne pas être interviewé en même temps que M. Rachinsky, selon la . "Nous sommes maintenant en guerre et nous voulons rendre la voix des défenseurs ukrainiens des droits de l'homme", a-t-elle déclaré aux médias. "Je suis donc sûre que, même si nous faisons des interviews séparées, nous transmettons et livrons les mêmes messages", a-t-elle ajouté. Le défenseur biélorusse des droits de l'homme, Ales Bialiatski, est le troisième lauréat du prix.