Guerre en UkraineÀ Kherson, nous nous méfions des collaborateurs russes

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À Kherson, nous nous méfions des collaborateurs des Russes «Allez!Montrez vos mains, sortez vos papiers!«: Sur une plage sur les rives du Dnieper à Kherson, dans le sud de l'Ukraine, la police armée de vise deux hommes qui viennent d'accoster avec leur bateau. Emmanuel Peuchot Agence France-Press La scène se déroule sur la rive droite de la rivière, en aval de la ville libérée le 11 novembre par des soldats de Kyiv, après huit mois d'occupation par les forces russes, maintenant retirées à la rive gauche. Il symbolise le climat de suspicion qui règne à Kherson, où les autorités craignent toujours la présence de personnes qui auraient collaboré, ou même encore collaborée, avec les Russes, et cherchent à les identifier. Les deux hommes venaient d'évacuer l'une des îles bordant la côte est, une zone grise où les forces ukrainiennes sont absentes et qui est de facto contrôlée par Moscou, même si les soldats russes y sont invisibles. «Les évacuations ne sont autorisées qu'au port .C'est illégal ici ", a déclaré l'un des policiers à l'AFP. Au port, "il y a des responsables de ces" mesures de stabilisation "qui vérifient si les personnes étaient impliquées ou non" dans la collaboration, poursuit-il. Mais le contrôle est interrompu: deux roquettes tombent sur une île à 200 mètres devant la plage, libérant un panache de fumée noire. Le Dnieper est devenu la nouvelle ligne de front. Les deux hommes et la police se sont enfuis pour se cacher.L'interrogatoire reprendra une fois que le calme sera revenu. Forte présence policière Après l'euphorie de la libération, Kherson vit maintenant sous un contrôle policier étroit, qui est très présent et visible. Filtrage des points aux sorties de la ville, Patrols in the Streets: The Blue Check Identity Papers, posez des questions, recherchez les troncs des voitures, pour éliminer les "collaborateurs". Ces gens sont ici depuis plus de huit mois.Ils ont travaillé pour le régime russe et maintenant nous avons des informations et des documents sur chacun d'eux.Notre police sait tout à leur sujet et chacun d'eux sera puni.Yaroslav Yanushevich, gouverneur de la région de Kherson Lors d'un grand carrefour à la fin d'un pont qui mène à la zone industrielle et portuaire, un vieil homme s'approche de l'un des policiers qui projettent des voitures et des passants.Il lui demande où il peut aller pour remplir les deux carboys à la main avec de l'eau. "Vous dites que vous êtes un local et que vous ne savez pas où se trouve le point d'eau?" Demande, suspecte, le policier. L'homme devra montrer une photocopie usagée retirée de sa poche pour prouver son identité. Des chèques sont également faits à la gare, où certains habitants évacuent encore la ville par un train quotidien. Dans une pièce séparée, cinq policiers sont assis devant autant de petites tables et chacun interroge un évacué assis en face, a no

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