Au procès Sarkozy-Bismuth, les interprétations des « écoutes » s’opposent
  • l’année dernière
Il s'agit d'une vingtaine de conversations, toutes captées au début de l'année 2014, entre Nicolas Sarkozy et son avocat, Thierry Herzog. Pour la première fois depuis le début de ce qui est devenu « l'affaire des écoutes », les fameux enregistrements ont été diffusés, mardi 6 décembre, dans l'enceinte de la salle d'audience boisée de la cour d'appel de Paris. Ces échanges – dont la défense conteste la légalité, arguant qu'ils étaient couverts par le secret – avaient été interceptés dans le cadre d'une enquête ouverte sur les soupçons de financement libyen de la campagne de 2007. Les juges s'étaient en effet rendu compte que l'ex-chef de l'État, placé sur écoutes, discutait avec son conseil via une ligne ouverte sous le nom de « Paul Bismuth ».

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