La journaliste sportive Laurie Delhostal, qui est passée par Canal+, Eurosport et France Info annonce souffrir d’un cancer depuis quelques semaines et suivre un traitement
  • l’année dernière
La journaliste Laurie Delhostal, qui est passée par Canal+ mais aussi Eurosport et France Info annonce souffrir d’un cancer depuis quelques semaines et suivre un traitement. La journaliste s'était retirée de l’antenne télé de manière inattendue il y a quelques semaines sans donner d'explication. Dans un message très personnel sur son compte Instagram, elle s'interroge elle-même : "Normalement on ne raconte pas ça à tout le monde, mais la vie n’est plus tout à fait normale. Je ne sais pas s’il faut le dire, mais je ne sais pas pourquoi il ne faudrait pas le dire. Je n’ai pas spécialement envie d’en parler, mais j’avais envie de parler."

Dans ce message posté ce midi sur son compte, accompagné d'une photo d'elle en noir et blanc elle écrit :

"Il y a un mois tout juste on m’a dit : « vous avez un cancer ». Paf. Il fallait « faire vite, car vous avez un enfant jeune ». « La totale », le max des traitements. Me suis demandée tout de suite si on pouvait considérer ça comme une sorte de super avantage (« bienvenue madame Delhostal, vous êtes une ultra VIP, pour vous ce sera le all inclusive »).

Et comment on aurait fait si j’avais un enfant plus vieux (« Laisse tomber Bernard, son gosse sait faire ses lacets »).

Ensuite j’ai pensé que j’avais pas trop le temps, mieux à faire. Pas l’âge pour ça, pas d’antécédents, pas juste, bon pas le choix. Puis j’ai beaucoup couru pour me sentir vivante avant qu’on me rende malade pour me garder vivante.

J’ai découvert les IRM, Pet Scan, le Pac. Plein de médicaments pour ne pas vomir.

Le bonnet de water-polo glacé pendant la chimio. J’ai tout de suite trouvé des avantages, comme le « Une chimio = Un cadeau ».

Le premier c’était un bonnet. Pragmatisme. J’ai arrêté la télé de suite. Plus trop envie de rire dedans. Peur que mes cheveux tombent d’un coup pendant une pub. Tout le monde m’a dit « t’es une battante ».

Résultat, la moitié du personnel soignant de Paris m’a vue pleurer. Bon j’ai fait du fractionné après ma première chimio. Pour voir.

Pour l’instant je n’ai vomi sur personne et j’ai tous mes cheveux.

Normalement on ne raconte pas ça à tout le monde, mais la vie n’est plus tout à fait normale. Je ne sais pas s’il faut le dire, mais je ne sais pas pourquoi il ne faudrait pas le dire. Je n’ai pas spécialement envie d’en parler, mais j’avais envie de parler."
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