VIOLENCES GYNÉCOLOGIQUES : L'IMPUNITÉ DOIT CESSER !
  • l’année dernière
Les violences obstétricales et gynécologiques (VOG) sont des violences sexuelles qui touchent toutes les femmes. Alors qu’elles sont condamnables par le droit pénal, une omerta règne dans le secteur de la santé et protège les médecins violents.
Un rassemblement a eu lieu le 22 novembre 2022 devant l’hôpital Tenon, sur l’initiative du collectif "Stop VOG". Un lieu symbolique car il s’agit de l’hôpital où exerce Émile Daraï, grand spécialiste de l’endométriose et agresseur notoire. Depuis janvier, il est visé par une information judiciaire pour “violences par personne chargée d’une mission de service public”. Il a agressé potentiellement 25 patientes, dont des mineures. C’est le collectif Stop VOG qui porte la voix des victimes, et qui a recueilli 190 témoignages de violences gynécologiques contre ce professeur. Le médecin a été suspendu de son poste de chef de service, mais continue à exercer, en toute impunité.
La direction de l’AP-HP de Tenon, l’Ordre des Médecins, le Ministre de la Santé… Personne ne réagit. Pour demander justice et pour témoigner, de nombreuses voix se sont élevées hier : Mathilde François, colleuse et victime de VOG, Sonia, du groupe Stop VOG ou encore la députée LFI Danielle Simonnet. Des témoignages et des prises de paroles que les deux alternants du Média, Andreï Manivit et Justine Laporte racontent sur le plateau du Média, au micro de Nadiya Lazzouni.

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