L'ex-président américain Donald Trump a promis cette nuit une "très grande annonce" pour la semaine prochaine, qui pourrait être sa candidature en 2024 !
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L'ex-président américain Donald Trump a promis cette nuit une "très grande annonce" pour la semaine prochaine, au moment où les Américains s'apprêtent à voter mardi pour des élections de mi-mandat cruciales : "Je vais faire une très grande annonce mardi à Mar-a-Lago", sa résidence en Floride, a annoncé le milliardaire républicain lors d'un meeting de campagne dans l'Ohio.

Jusqu'au dernier moment, Donald Trump avait fait planer le doute sur une possible candidature annoncée dès lundi soir. Mais il a assuré ne pas vouloir voler la vedette aux candidats qu'il a adoubés. Face à une marée de casquettes rouges, l'ex-président de 76 ans a dépeint lundi soir un tableau extrêmement sombre de l'Amérique sous Joe Biden.

Un pays où la flambée des prix "étrangle les ménages", où la "criminalité violente est hors de contrôle" et où l'extrême gauche "endoctrine nos enfants". "Il n'y a qu'une solution pour mettre fin à cette folie", a plaidé le milliardaire américain. "Si vous voulez mettre fin à la destruction de notre pays et sauver le rêve américain, vous devez voter républicain demain", a-t-il assuré

Les Américains sont appelés lors de ce scrutin à renouveler l'ensemble de la Chambre des représentants et un tiers du Sénat. Toute une série de postes d'élus locaux, qui décident des politiques de leur Etat en matière d'avortement ou de régulation environnementale, notamment, sont également en jeu. La campagne pour cette multitude de scrutins rassemblés sous l'appellation de "midterms" aura jusque dans ces dernières heures pris l'allure d'une deuxième manche du match de 2020.

Le meeting de Donald Trump venait en effet directement concurrencer celui de Joe Biden, organisé quelques minutes plus tôt dans une université historiquement noire du Maryland, aux portes de Washington, lors duquel le président a exhorté les Américains à "défendre la démocratie".

"Nous savons viscéralement que notre démocratie est en danger", a assuré le dirigeant démocrate de 79 ans, alors que des candidats républicains à ces élections menacent de contester une éventuelle défaite. Le camp démocrate a donc, au-delà de ces sujets économiques, cherché jusqu'au bout à peindre le parti républicain comme une menace pour la démocratie et des acquis de société tels que le droit à l'avortement.
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