Des policiers inculpés dans une affaire de contrebande de voitures
  • il y a 2 ans
L'agent, affecté au commissariat de Saint-Ouen, aurait retiré le véhicule retrouvé du fichier des véhicules volés sans prévenir le propriétaire, afin de verser une commission au réseau de trafiquants.
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Un agent affecté au commissariat de Saint-Ouen aurait retiré le véhicule retrouvé du fichier des véhicules volés sans avertir le propriétaire pour verser une commission à un réseau de trafiquants.

Nous sommes du parquet de Bobigny samedi.

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Le procureur de Bobigny, Eric Mathais, a indiqué que des agents affectés au commissariat de Saint-Ouen avaient été placés sous contrôle judiciaire vendredi soir et interdits d'activité policière.

Il a également été inculpé de "blanchiment d'argent aggravé" après avoir été détenu par la police pendant quatre jours. Selon des sources proches de l'enquête, ces derniers sont soupçonnés d'avoir été retirés du Fichier des Véhicules Volés (Foves), qui s'est avéré offrir des commissions à un réseau de trafiquants chargés de camoufler et de revendre sans en avertir les propriétaires.

chalut

Une soixantaine de voitures ont subi des dégâts d'environ 1 million d'euros, a indiqué la même source, corroborant une information des Parisiens.

Au total, 13 personnes ont été interpellées mardi, dont deux policiers. Les interpellations ont été menées par l'IGPN, la "Police Police" et l'Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO) sous la commission du juge d'instruction Bobigny.

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Vendredi après-midi, un deuxième policier en poste à Paris a été remis en liberté sans inculpation. Parmi les personnes interpellées, quatre autres ont été mises en examen pour "bande criminelle" et "personne n'a été incarcéré", a précisé le parquet de Bobigny.

La police a également lancé une vaste campagne de répression contre le réseau de trafiquants de voitures présumés, arrêtant 11 personnes dans les métropoles de Marseille, Orléans, Toulouse et Perpignan.
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