Invalides : ces lapins qui dérangent
  • il y a 2 ans
À Paris, préfecture, militaires, associations et politiques se battent autour du sort des 400 petits herbivores qui ont élu domicile sur les 16 hectares du site. Le lapin de garenne saccage les pelouses, sème des centaines de petites crottes rondes (celles qu’il ne mange pas, il est coprophage), grignote câbles et tuyaux d’arrosage.

Coût estimé des dégâts : 15 000 euros. Le sujet est jugé sensible et suivi par le ministère des Armées et le personnel de l’Élysée. Les touristes adorent le voir sautiller sur le gazon, mais l’animal est devenu un cauchemar pour les militaires qui souhaitent le voir classé comme un nuisible. Les militaires ramassent régulièrement les dépouilles des bêtes mortes de chaud, quand elles ne décèdent pas de leurs blessures à la suite d’un combat mené avec les rats. Le préfet Lallement n’est plus autorisé par la loi à réguler la population de lapins dans la capitale, notamment à la suite de l’action en justice d’une association. Au printemps 2020, après le confinement, une cinquantaine de bêtes ont été liquidées : « Les lapins sont prélevés par furetage, suivi d’une fin de vie par euthanasie », peut-on lire dans un document de la préfecture consulté par « Le Point ».

Contrairement à l’information qui circulait dans les médias ces derniers mois, les lapins n’étaient pas capturés puis relâchés dans les campagnes, mais bien tués sur place. Découvrez la suite de notre enquête sur « Le Point ».

https://www.lepoint.fr/societe/aux-invalides-l-armee-fait-la-guerre-aux-lapins-31-05-2022-2477848_23.php

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