Au deuxième jour de sa visite en Pologne, le président américain assistera samedi matin à une rencontre entre le secrétaire d'État Anthony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, ainsi que son homologue ukrainien.
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Deux soldats arméniens ont été tués vendredi par les troupes azerbaïdjanaises dans le Haut-Karabakh, ont annoncé les autorités séparatistes des régions contestées de Bakou et d'Erevan. "La situation dans la région reste tendue", a déclaré le ministère séparatiste de la Défense, ajoutant qu'il espérait que "les opérations de maintien de la paix russes résoudront le problème". Il s'agit du premier incident de ce type dans la région depuis janvier.

Le ministère arménien des Affaires étrangères a affirmé que les troupes azerbaïdjanaises étaient entrées jeudi dans le village de Parukh - la zone de responsabilité des casques bleus russes -, qualifiant cela de "pure violation de l'accord de cessez-le-feu".

Le ministère français des Affaires étrangères déplore "les incidents armés et les mouvements de troupes dans les zones de Parukh et Khramort". Un porte-parole du ministère a souligné que Paris "a également noté avec inquiétude de nouvelles perturbations dans l'approvisionnement en gaz de la population du Haut-Karabakh" et a appelé au rétablissement de la connexion.

La soi-disant République du Haut-Karabakh (reconnue par aucun pays au monde, pas même l'Arménie) continue de gérer moins de 100 000 Arméniens en dehors de la juridiction azerbaïdjanaise. Bien que significativement affaiblie par les pertes lors du conflit de l'automne 2020, l'armée séparatiste du Haut-Karabakh demeure, contrôlée par 1 960 soldats russes déployés dans la région. On est donc loin de l'« intégration » des Arméniens dans la République d'Azerbaïdjan du Haut-Karabakh, contrainte d'accepter une présence militaire russe sur son territoire pour la première fois depuis l'indépendance du pays en 1991.