Une grande partie de la France menacée de sécheresse cet été
- il y a 2 ans
Le ministère de la Transition écologique a publié une carte des risques de pénurie d'eau en été : 76 zones sont en état d'alerte et 26 en état d'alerte maximale.
#Lamajorité #territoirefrançais #risquesécheresse #cet
Du nord à la Corse, il semble qu'aucune région ne puisse échapper aux pénuries d'eau cet été. C'est ce qui ressort de la carte des risques de sécheresse publiée par le ministère de la Transition écologique mercredi 18 mai. Pour cartographier la répartition géographique des pénuries attendues au cours des trois prochains mois, l'infographie agrège des données, telles que des données sur les baisses locales du niveau des rivières et des lacs observées par les agents de l'Office français de la biodiversité. Principalement en fonction de l'état des eaux souterraines et de l'humidité du sol.
Mais contrairement aux deux années précédentes, il y aura très peu de précipitations à l'automne 2021 et à l'hiver 2022, lorsque les précipitations réapprovisionnent les nappes phréatiques. De Vienne au Maine-Loire et à l'Indre-Loire, notamment dans les plaines d'Alsace, cet approvisionnement effectif reste particulièrement faible. Dans l'ensemble, l'aquifère a commencé à se vider en février. "Certaines zones sont dans un état critique. Nous avons observé des sols très secs, voire extrêmement secs", explique Simon Mittelberger, climatologue à Météo-France.
Lisez aussi: Article sur la sécheresse printanière qui afflige les agriculteurs de la Loire, dans le Maine: "C'est la première année que j'arrose mon blé"
Ce dernier a relevé que les précipitations ont baissé de plus de 20% depuis le 1er janvier, par rapport à la moyenne de référence de 1981 à 2010, un peu partout dans la métropole, mais à des moments différents. En conséquence, l'ancienne région Poitou-Charentes reçoit 45 % de précipitations en moins en janvier. En avril, elle peut dépasser 50 % de la Vendée à la Charente-sur-Mer, ainsi que de l'ouest de la Bretagne, de la Haute-France, des Ardennes, et du Massif central à la vallée du Rhône. La Côte d'Azur et la Provence sont touchées. Ce phénomène a à peine survécu aux Pyrénées.
Lire aussi : Article réservé à la France touchée par une chaleur historique en mai
"La guerre de l'eau arrive"
Autre signe inquiétant : les capitales des États ont émis 51 arrêtés restreignant l'utilisation de l'eau, 16 départements dépassant la ligne d'alerte. Au total, 76 zones sont en alerte et 26 en alerte haute, contre 6 et 2 le même jour en 2021.
#Lamajorité #territoirefrançais #risquesécheresse #cet
Du nord à la Corse, il semble qu'aucune région ne puisse échapper aux pénuries d'eau cet été. C'est ce qui ressort de la carte des risques de sécheresse publiée par le ministère de la Transition écologique mercredi 18 mai. Pour cartographier la répartition géographique des pénuries attendues au cours des trois prochains mois, l'infographie agrège des données, telles que des données sur les baisses locales du niveau des rivières et des lacs observées par les agents de l'Office français de la biodiversité. Principalement en fonction de l'état des eaux souterraines et de l'humidité du sol.
Mais contrairement aux deux années précédentes, il y aura très peu de précipitations à l'automne 2021 et à l'hiver 2022, lorsque les précipitations réapprovisionnent les nappes phréatiques. De Vienne au Maine-Loire et à l'Indre-Loire, notamment dans les plaines d'Alsace, cet approvisionnement effectif reste particulièrement faible. Dans l'ensemble, l'aquifère a commencé à se vider en février. "Certaines zones sont dans un état critique. Nous avons observé des sols très secs, voire extrêmement secs", explique Simon Mittelberger, climatologue à Météo-France.
Lisez aussi: Article sur la sécheresse printanière qui afflige les agriculteurs de la Loire, dans le Maine: "C'est la première année que j'arrose mon blé"
Ce dernier a relevé que les précipitations ont baissé de plus de 20% depuis le 1er janvier, par rapport à la moyenne de référence de 1981 à 2010, un peu partout dans la métropole, mais à des moments différents. En conséquence, l'ancienne région Poitou-Charentes reçoit 45 % de précipitations en moins en janvier. En avril, elle peut dépasser 50 % de la Vendée à la Charente-sur-Mer, ainsi que de l'ouest de la Bretagne, de la Haute-France, des Ardennes, et du Massif central à la vallée du Rhône. La Côte d'Azur et la Provence sont touchées. Ce phénomène a à peine survécu aux Pyrénées.
Lire aussi : Article réservé à la France touchée par une chaleur historique en mai
"La guerre de l'eau arrive"
Autre signe inquiétant : les capitales des États ont émis 51 arrêtés restreignant l'utilisation de l'eau, 16 départements dépassant la ligne d'alerte. Au total, 76 zones sont en alerte et 26 en alerte haute, contre 6 et 2 le même jour en 2021.