Traiter un homme de "chauve" équivaut à du harcèlement sexuel, selon un juge britannique.
L'enquête se centrait sur l'utilisation du mot chauve comme insulte.
Dans la loi, le tribunal birtannique a indiqué que ce mot pouvait être utilisé comme une insulte envers une "caractéristique sexuelle protégée".
Pour le tribunal, utiliser cette insulte reviendrait à commenter la poitrine d'une femme.
Au centre de cette affaire, Tony Finn, un électricien de la British Bung Manufacturing Company.
a été licencié après quasiment deux décennies
de travail.
Il affirme qu'il a été menacé par son supérieur qu'il aurait traité de "c** de chauve".
Pour le tribunal, la profanité n'était pas le principal problème dans cette affaire.
Tony Finn était également réputé pour utiliser des expressions vulgaires tout au long de sa
journée de travail.
Mais le tribunal a jugé que l'utilisation du mot chauve comme insulte avait atteint la dignité de l'ex-employé.
C'était une violation de sa dignité qui a crée un climat tendu
pour lui, Tribunal, via CNBC.
Ces insultes ont été proférées pour que Tony Finn se sentent en insécurité vis à vis de son sexe, Tribunal, via CNBC.
Même si nous avons découverts que le langage dans les usines du West Yorkshire était
plutôt châtié, UK Tribunal, via CNBC.
Dans notre affaire, Mr King n'avait pas à faire une remarque aussi personnel au plaignant sur son apparence, UK Tribunal, via CNBC.
La compensation financière que va recevoir Finn après ce procès n'est pas encore connue