Dans un tweet, Elon Musk a invité les Japonais à ne pas disparaître et à avoir plus d'enfants pour éviter de disparaître. De toute évidence, on leur en demande trop.
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Les Japonais entendront-ils l'appel d'Elon Musk ? "Avec un risque évident, à moins que quelque chose ne permette plus de naissances que de décès, le Japon disparaîtra. Ce sera une énorme perte pour le monde", a tweeté lundi dernier le fondateur de Tesla et SpaceX. Les chefs d'entreprise les plus influents de la planète ont réagi en déclarant une nouvelle année désastreuse pour la population de l'archipel. La population de la troisième économie mondiale chutera de 644 000 personnes pour atteindre 125,5 millions en 2021. Le nouveau voyage de l'effondrement de l'État a commencé en 2008, l'année de son pic de population.

Le Japon ne s'est pas attaqué à son faible taux de natalité. Le nombre d'enfants de moins de 15 ans diminue depuis 1982, leur part dans la population diminue depuis 1974 et est maintenant de 11,7 %. Il y a des signes de dépopulation partout. Sur le site de l'institut local de la population IPSS, la liste des préfectures par âge est aussi sombre que les invités aux funérailles. Par exemple, la préfecture de Tottori ne compte plus que 22 000 enfants. Cette désertification ne se limite pas aux zones rurales. Même près des Champs-Elysées de Tokyo, Omotesando, malgré les valeurs immobilières élevées dans cette partie de la capitale, il y a encore beaucoup de postes vacants aux alentours. "Les propriétaires de ces maisons n'ont pas d'héritiers. Les blocs meurent", a déploré Seiichi Matsui, l'ancien président de la Block Merchants Association.