Carlos Alcaraz et Juan Carlos Ferrero, le duo précieux

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MIAMI MASTERS 1000 - Carlos Alcaraz a fait un grand pas en avant dimanche en remportant son premier Masters 1000 en carrière à 19 ans.
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Miami, samedi soir. Juan Carlos Ferrero retrouve Carlos Alcaraz, qui doit rester seul en Floride. Mais ce sont les personnes les plus âgées qui ont le plus besoin de soutien et de réconfort. Le coach vit son élève approcher et le serra dans ses bras. Il n'a pas informé son poulain qu'il retournait aux États-Unis. "Je ne sais pas, il m'a surpris, confiait le jeune champion d'Espagne. C'était super de l'avoir dans le box avec moi lors de ma première finale de Masters 1000."

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Le début de ce printemps marquera à jamais une étape importante dans la carrière naissante de Murcia. Pour Juan Carlos Ferrero, le chaos émotionnel a atteint son paroxysme. Quelques jours plus tard, un chagrin ineffaçable, la perte d'un père, et une fierté écrasante du sacre de son protégé. Personne n'a pris part à cette étreinte "en direct" entre les deux, mais tout le monde a pu regarder pour la deuxième fois, dimanche soir au Hard Rock Stadium, où Carlos Alcalás a battu Caspar Rue en finale After Germany.

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Une séquence très forte, avec Ferrero en larmes, témoignage de la force du lien entre l'ancien numéro un mondial et celui qui espère un jour atteindre le sommet. Professionnellement, cette association ressemble à une union parfaite. Mais chez l'homme, la relation n'est pas faible. "Pour réussir au travail, vous devez développer une relation où l'amitié et la loyauté jouent un grand rôle", a déclaré dimanche le champion de Roland-Garros 2003. Après la finale, comme il l'a fait plus tôt cette semaine, Alcalás a signé les images sur le terrain pour rendre hommage au père de son entraîneur, Eduardo, avec le message : "Eduardo sera toujours avec Nous sommes ensemble".

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C'est un enfant spécial, un joueur spécial

Malgré la douleur, "El Mosquito" veut définitivement rejoindre ses joueurs dans le plus grand match de sa carrière jusqu'à présent. "Cela a été une période très difficile pour moi, mais il y a encore une chose qui me rend triste : laisser Carlos seul à Miami", a même expliqué Ferrero. Vu la situation de l'époque, tout le monde de Carlos Alcalás comprendra que son entraîneur n'est pas revenu à temps. Mais il ne pouvait rien imaginer d'autre. Peut-être qu'il en a autant besoin que son poney.

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