Ramadan 2022 : les pays musulmans fortement touchés par la hausse des prix alimentaires
  • il y a 2 ans
Dans certaines régions d'Afrique et du Moyen-Orient, il a perturbé les préparatifs du Ramadan et contraint les gens à se tourner vers...
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La campagne militaire russe en Ukraine a exacerbé les problèmes alimentaires dans certaines parties de l'Afrique et du Moyen-Orient, perturbe les préparatifs du Ramadan et oblige les gens à passer à des repas frugaux au coucher du soleil.

Du Liban à la Tunisie et à la Somalie, les musulmans qui, traditionnellement, se lèvent rapidement de l'aube au crépuscule avec de copieux repas familiaux ont maintenant du mal à s'offrir même les produits de base les plus élémentaires au milieu de l'épidémie : les prix de la nourriture et du carburant.

"Les prix élevés affectent et sapent l'esprit du Ramadan", a déclaré Shaba Fatum, un habitant de la bande de Gaza bloquée par Israël, où les prix à la consommation ont grimpé de 11%, selon l'Autorité palestinienne.

"Nous avons entendu dire que les prix vont encore augmenter (...) et c'est un fardeau pour les gens", a déclaré à l'AFP l'homme de 45 ans avant le mois sacré, qui commence ce week-end, en observant la nouvelle lune.

La Russie et l'Ukraine ont de vastes régions céréalières et sont l'un des principaux greniers du monde, avec une part importante des exportations mondiales de divers produits tels que le blé, l'huile végétale et le maïs.

Les craintes d'une crise mondiale de la faim, en particulier au Moyen-Orient et en Afrique, se font déjà sentir comme un effet d'entraînement de la perturbation des flux d'exportation causée par l'invasion russe et les sanctions internationales.

Le bilan est le plus prononcé dans des pays comme le Yémen, le pays le plus pauvre du monde arabe, où une guerre dévastatrice depuis 2014 a déclenché l'une des pires crises humanitaires au monde.

Les prix des denrées alimentaires y ont doublé depuis l'année dernière et l'Ukraine fournit près d'un tiers des importations de blé du Yémen, alimentant les craintes d'une aggravation de la famine.

Mosen Saleh, un habitant de la capitale Sanaa, a déclaré que les prix de l'immobilier montaient en flèche chaque année avant le Ramadan, "mais cette année, c'est fou et les gens n'en peuvent plus".

"La situation économique est très difficile", a déclaré à l'AFP l'homme de 43 ans. « La plupart des gens au Yémen sont pauvres et épuisés. »

En Syrie, où le conflit depuis 2011 a laissé près de 60 % de la population en situation d'insécurité alimentaire, le ramadan est devenu pour beaucoup un douloureux rappel que les bons moments sont révolus.

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