Vote Présidentiel : Résultats de la semaine à 15 jours du premier scrutin
  • il y a 2 ans
Jean-Philippe Dubrulle, directeur général et politologue de l'Ifop Frédéric Dabi, analyse en temps réel le déroulement de la course parisienne, LCI et la semaine de l'élection présidentielle Ifop-Fiducial de Sud Radio.
#Sondageprésidentielle #bilan #semaine15
Jean-Philippe Dubrulle, directeur général et politologue de l'Ifop Frédéric Dabi, analyse en temps réel le déroulement de la course parisienne, LCI et la semaine de l'élection présidentielle Ifop-Fiducial de Sud Radio.

Macron et l'Ukraine : Le soufflé est tombé ?

Le président sortant Emmanuel Macron a terminé la semaine avec 28% d'intentions de vote, contre 29% à 31% la semaine précédente et 31,5% le 9 mars, son meilleur score depuis le déclenchement de la crise ukrainienne. Le "dividende" de la situation internationale, qui s'était déjà amoindri la semaine dernière, continue donc de baisser, et nul doute qu'Emmanuel Macron s'implique pleinement dans la campagne, notamment avec l'exposition de son émission, qui donne du fil à retordre à son adversaire. Dans le détail, la structure électorale du chef de l'État est très complète, bien notée dans presque toutes les catégories démographiques (30 % pour les plus jeunes, 31 % pour les plus âgés, et 31 % pour les cadres, mais tout de même 25 % de bleus). colliers, citadins et ruraux obtiennent à peu près le même score) - un sérieux avantage si l'abstention est forte... et variable selon les publics. Pour autant, la tendance générale à la baisse des intentions de vote pour Emmanuel Macron ne doit pas occulter deux réalités : premièrement, ses 28 % de voix sont toujours plus élevés qu'avant l'invasion russe de l'Ukraine (25 %) ; deuxièmement, c'est lui qui était encore loin devant ses adversaires. , battant son premier suiveur de 7,5 points à deux semaines du premier tour.

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Le Pen revient : l'écart n'a jamais été aussi grand

En hausse de trois points depuis vendredi dernier, la dynamique de cette semaine est portée par Marine Le Pen. Avec 20,5% d'intention de vote, il se rapproche de son score de 21,3% au premier tour de l'élection présidentielle de 2017. Si l'écart reste large, un rassemblement national de candidats ne s'est pas autant approché du président sortant depuis le début de la crise ukrainienne. Encore mieux pour elle : Du point de vue du match du second tour, l'écart avec Emmanuel Macron n'a jamais été aussi étroit - 46,5 % à 53,5 %. Le vote lepéniste conserve cependant des faiblesses qui ont coûté cher aux élections régionales, à savoir le sur-vote des jeunes (32% au premier tour de scrutin pour les 25-34 ans) et des catégories populaires.
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