Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron se méfie d’une Marine Le Pen métamorphosée

  • il y a 2 ans
Malgré l’assurance apparente et des sondages très favorables, donnant toujours Emmanuel Macron à près de 30 % d’intentions de vote au premier tour, c’est un peu la soupe à la grimace en interne chez LREM. « On est trop discret. Il n’y a pas de récit collectif et beaucoup de gens pensent un peu trop à l’après, comme si c’était déjà gagné », critique un membre du gouvernement dans les colonnes du Parisien. Et si la tortue Jean-Luc Mélenchon, en embuscade pour accéder à un second tour où il est crédité de 40 % d’intentions de votes par le dernier rolling Ifop, progresse, c’est surtout l’hypothèse d’un duel avec Marine Le Pen qui est redouté par la macronie.  Retrouvez ci-dessous notre Boussole présidentielle  L‘accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement En cliquant sur « J‘ACCEPTE », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus tiers J‘ACCEPTE Vous pouvez aussi modifier vos choix à tout moment via « choix de consentement ». Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies.  « Ne nous laissons pas abuser par madame Le Pen, elle est l’héritière du parti le plus radical et a toujours tenu des discours de haine. Elle se serait transformée en sympathique éleveuse de chats ? Mensonge ! », a cinglé Bruno le Maire devant 300 sympathisants réunis à Louviers, dans l’Eure. « Ne laissez pas croire que nous serions les élites et elle le peuple ! », martèle le ministre de l’Economie, en énumérant les baisses d’impôts du quinquennat.Une Marine Le Pen rendue sympathique face à Eric Zemmour Difficile de savoir à quel point la campagne « sans lui » a joué, mais une chose est sûre : Marine Le Pen progresse, au point de faire redouter à certains parlementaires la « dynamique Le Pen ». D’autant plus que « pour la première fois, elle a des réserves au premier tour », rappelle un proche du chef de l’Etat au Parisien. Il n’y a pas vraiment de suspense sur le report des électeurs d’ Eric Zemmour, et les partisans de la ligne Ciotti chez LR pourraient faire office d’arbitres. De quoi faire craindre des sondages s’approchant de la marge d’erreur, et un « accident industriel ». Pourtant, au début de la campagne, la division de l’extrême-droite en deux camps semblait favoriser le président sortant. « Objectivement, elle a bien tenu le choc. Elle a retourné l’agressivité de Zemmour à son avantage », estime un ministre pour Le Parisien. « Elle se rend sympathique et elle en joue. Et on s’est habitué aux extrêmes », regrette Julien Denormandie, du même déplacement dans l’Eure que Bruno Le Maire. L‘accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement En cliquant sur « J‘ACCEPTE », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès

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