Football : Kylian Mbappé remet en cause le pacte sur les droits à l'image des Bleus
  • il y a 2 ans
Le footballeur a refusé, mardi 22 mars, de participer à une séance photo avec les sponsors de l’équipe de France. Ses avocats estiment que l’accord conclu en 2010 ne permet pas le « respect des valeurs propres à chaque joueur ».
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L’attaquant Kylian Mbappé et l’entraîneur de l’équipe France, Didier Deschamps, lors d’une séance d’entraînement, à Clairefontaine-en-Yvelines, le 22 mars 2022. FRANCK FIFE / AFP

C’est une initiative qui provoque beaucoup de remous. Mardi 22 mars, Kylian Mbappé ne s’est pas présenté à une opération de marketing organisée, à Clairefontaine (Yvelines), au centre d’entraînement de l’équipe de France, avec des sponsors de la Fédération française de football (FFF). Le champion du monde 2018 et joueur du Paris-Saint-Germain (PSG) n’a pas souhaité participer à une des nombreuses séances photo qui rythment les regroupements des Bleus avant chaque match.

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Dans un communiqué publié mercredi 23 mars, les représentants du joueur ont fait savoir leur désaccord avec la convention qui oblige tous les joueurs sélectionnés à se soumettre aux opérations promotionnelles organisées par la FFF. Avec ce dispositif, c’est la fédération qui gère collectivement les droits à l’image des Bleus. En contrepartie, chaque joueur perçoit 25 000 euros par rencontre internationale. Une convention en ce sens avait été rédigée en 2010. Elle avait été signée par le champion du monde lors de sa première sélection, en 2017.

Préventions éthiques

Toutefois, depuis ses premiers pas en équipe de France, le buteur parisien n’a pas fait mystère de sa réticence à voir son image associée à celle de certains sponsors qui ne cadreraient pas avec ses valeurs. Les « partenaires majeurs » de la sélection, le agricole, EDF, Orange ou Volkswagen, ne lui posent pas de problème. Il apprécierait moins la présence de certains « partenaires officiels », de second rang, notamment de grands noms de l’agroalimentaire tels Coca-Cola et la chaîne de fast-food KFC, ou encore le site de paris en ligne Betclic.

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On dit l’enfant de Bondy (Seine-Saint-Denis) très concerné par les problèmes de « malbouffe », mais aussi soucieux des dérives liées aux paris en ligne, qui peuvent provoquer des addictions dommageables, notamment parmi ses supporteurs aux revenus les plus modestes. Ce sont ces préventions, qui ne datent pas d’hier, qui ont conduit le buteur des Bleus à refuser, mardi, de s’associer à la séance de la fédération.

Depuis son arrivée en équipe de France, le joueur a tenté de faire
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