Chauffeurs routiers : une pénurie de main d’oeuvre aggravée par la crise sanitaire
  • il y a 2 ans
Le métier de chauffeur routier ne séduit plus !
Alors que 88% des marchandises transitent par la route, les entreprises de transport peinent à recruter de la main d’oeuvre.
Ce secteur, en crise depuis quelques années déjà, a été encore plus fragilisé par la pandémie qui a entraîné des difficultés considérables d’acheminement des marchandises.
Et ce constat est le même partout dans le monde.
Pologne : Déficit de 120 000 chauffeurs.
Allemagne : Déficit de 60 000 chauffeurs.
France : Déficit de 40 à 50 000 chauffeurs.
Espagne : Déficit de 15 000 chauffeurs.
D’après une étude auprès de 800 entreprises de transports (dans 20 pays différents), 20% des emplois n’étaient pas pourvus sur les continents européens et asiatiques en 2021.
Mais pourquoi un tel désamour pour ce métier ?
Les conditions de travail sont particulièrement difficiles (conduite sur de longues distances, éloignement avec la famille possible pendant plusieurs jours, horaires décalés…) pour un salaire peu attrayant.
Généralement, les chauffeurs routiers sont rémunérés au temps de trajet effectué mais les temps d’attente pour le chargement et déchargement reste impayé.
Cela représente tout de même 2,5 heures dans les entrepôts selon des chiffres de 2018, temps rallongé pendant la crise sanitaire.
Afin de remédier à cette pénurie mondiale, le secteur a opté pour une revalorisation
de salaire.
Certaines entreprises britanniques proposent également des primes à l’embauche (environ
1 000£).
Des efforts sur la féminisation du secteur sont également effectués.
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