CAC 40 : les notes chutent encore, le rebond n'est pas durable
  • il y a 2 ans
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris devrait encore céder jeudi à l'ouverture, alors que l'impact de plus en plus concret du conflit russo-ukrainien sur l'économie mondiale l'emporte sur les espoirs... - 03/10/2022 08:33 - Bursorama
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CAC 40: la cote repart à la baisse, le rebond ne dure pas information fournie par Cercle Finance • 10/03 à 08:33

(CercleFinance) - La Bourse de Paris devrait de nouveau céder du terrain jeudi à l'ouverture, l'impact de plus en plus concret du conflit russo-ukrainien sur l'économie mondiale l'emportant sur les espoirs d'une prochaine désescalade des hostilités.



Vers 8h15, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison fin mars - recule de 48 points à 6337 points, signalant un modeste repli en début de séance après le vif redressement de la veille.



Le marché parisien avait amorcé un spectaculaire rebond hier en s'adjugeant plus de 7% à la clôture, son gain en pourcentage le plus élevé en près de deux ans, soutenu par de timides signes d'apaisement dans les relations diplomatiques entre Kiev et Moscou.



Igor Zhovkva, le chef adjoint du cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a notamment assuré que l'Ukraine était 'ouverte' à des discussions sur la question de sa neutralité.



'Les marchés ont interprété ces commentaires comme un signal encourageant, selon lequel les deux pays pourraient se rapprocher d'une sorte de compromis', réagissent ce matin les analystes de Danske Bank.



La banque danoise estime toutefois que l'optimisme manifesté par les marchés quant à une issue prochaine du conflit est 'prématuré', tout en soulignant que l'Ukraine sera forcée à accepter des 'concessions douloureuses' en vue d'obtenir un accord de cessez-le-feu.



Face à toutes ces interrogations, le marché pétrolier se caractérise toujours par une intense volatilité, le prix du Brent ayant brusquement reflué de 130 à 110 dollars dans la journée d'hier.



Le baril reprend un peu de terrain ce matin, à 113,6 dollars, bien que les Emirats Arabes Unis aient annoncé qu'ils appelleraient les pays de l'OPEP à revoir à la hausse leurs quotas de production.



Au vu de tous ces éléments, la tâche s'annonce donc particulièrement compliquée pour la Banque centrale européenne (BCE), qui réunit aujourd'hui son conseil des gouverneurs à Francfort.



Si la banque centrale pourrait évoquer la perspective d'un arrêt prochain de son programme 'historique' de rachats d'actifs (APP), elle devrait s'abstenir de fournir tout calendrier précis compte tenu de l'incertitude croissante due au conflit.



Avec une croissance appelée à ralentir et une inflation vouée à s'intensifier, la BCE ne semble avoir d'autre choix que de reporter à 2023 ses projets de relèvements de taux, le
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