"On peut aimer son bourreau aussi…", le témoigne poignant de Stéphane Bern sur son enfance

  • il y a 3 ans
Animateur emblématique, Stéphane Bern est un homme décrit comme à la fois gentil, intelligent mais aussi très drôle. Et s’il est aujourd’hui une personnalité adorée des français, dans son enfance, ce dernier a beaucoup manqué d’attention et d’amour de la part de sa mère, "La tendresse, quand vous ne savez pas ce que c’est, cela ne peut pas vous manquer. Je me souviens, j’allais me jeter dans les bras de ma mère, elle me disait 'Oh, écoute, Stéphane, pas d’épanchement !'".
"elle préférait me voir mort plutôt qu’homo…"
Aujourd’hui épanouie et surtout libre dans ses faits et gestes, l’animateur a traversé beaucoup d’étapes difficiles pour en arriver là. Comme il le confiait sur France 3 face à Marc-Olivier Fogiel, Stéphane Bern a passé son enfance à quémander l’attention de sa mère, "vous faites tout pour mériter l’amour de votre mère. Elle vous dit 'Tu auras un câlin si tu fais tes devoirs, ceci, cela'.", qui n’avais d’yeux que pour son autre fils, "Vous essayez de faire bien, sauf que vous, ça réussit moins que votre frère, donc, forcément, vous n’avez pas de câlins…". Déjà très éloignés l’un de l’autre, la situation s’est envenimée lorsque Stéphane Bern a dévoilé au grand jour son homosexualité, "C’était impossible d’en parler à ma mère. Elle me disait qu’elle préférait me voir mort plutôt qu’homo…".Espérant que ses paroles n’avaient pas de lien réel avec sa pensée, l’animateur a en fait beaucoup souffert de cette situation, qu’il n’a finalement jamais vraiment pu affronter "Ça vous vaccine. C’est une mère tellement castratrice que ça vous la coupe, quoi. Une mère tellement puissante, mais qui mangeait ses enfants. Mon frère s’en est sorti. Moi, j’étais trop inféodé à elle, je voulais tellement qu’elle me regarde, qu’elle me parle, qu’elle m’aime…". Mais malgré ce comportement dur envers lui, Stéphane Bern aimait sa mère, et ne s’en cache pas, malgré son affirmation très étrange, "C’était une femme qui sortait de l’ordinaire. C’était une femme que j’adorais. On peut aimer son bourreau aussi…"

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