Sondage présidentiel : Zemour deuxième, devant Le Pen, Macron plus faible

  • il y a 2 ans
Les politologues Jérôme Fourquet et François Kraus de l'Ifop analysent les sondages quotidiens de la nouvelle semaine du Paris match...
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Les politologues Ifop Jérôme Fourquet et François Kraus analysent la nouvelle semaine de notre enquête quotidienne Ifop-Fiducial de Paris Match-LCI-Sud-Radio pour Paris Match.

Paris Match, LCI et Sud Radio lancent Ifop-Fiducial à trois mois du premier tour, scrutant en temps réel l'élection présidentielle. Voici les principaux plats à emporter.

Eric Zemour a réussi à se hisser au deuxième tour pour la première fois après avoir franchi deux virages

Après avoir dépassé Valérie Pécresse en début de semaine (mardi 15 février), Éric Zemmour a lui aussi réussi à doubler ce vendredi. Avec 16,5 % d'intention de vote (+0,5 point en une journée), le candidat de la Reconquête parvient ainsi symboliquement à se hisser au second tour, dépassant pour la première fois le député du Pas-de-Calais (16 %, -0,5 point). Sondage Ifop, c'est une performance qu'il n'a jamais réalisée, même cet automne alors qu'il connaît bien la porte d'entrée du second tour. Grâce à des ralliements habiles, principalement issus des rangs de Lepenist, et sous l'influence de conférences et de rendez-vous télé assez contrôlés, l'ancien journaliste a enregistré une progression de 1,5 point en une semaine et de 4,5 points en un mois, le plus élevé depuis le début de l'année. année Forte dynamique électorale.

Si l'avance d'Eric Zemmour sur son rival direct ce vendredi reste symbolique et encore statistiquement faible (avec 1,5 point d'écart, on est dans la marge d'erreur), la dynamique des candidats de la Reconquête depuis quelques semaines constitue un fait notable. Contrairement à certaines idées reçues, cette dynamique apparaît actuellement davantage comme un phénomène de bateaux communicants avec les électeurs lepénistes - dont elle a gagné 29 % d'anciens électeurs en 2017 (+ 4 points en une semaine) - plutôt que de démobilisation de la droite- électeurs de l'aile.

Valérie Pécresse n'a pas dévissé les vis malgré la rencontre en demi-teinte

Après la Black Week, la candidate à la fois abandonnée par des figures de droite (Éric Woerth, Natacha Bouchart) et fortement critiquée par des membres de son parti (Rachida Dati, Nicolas Sarkozy), le président de la région de Ryde-France a semblé bien résister à la vague de critiques autour de son meeting du 13 février au Zénith de Paris, controversé sur le fond et sur la forme.

avec marmite

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