'Balance your bar' : les discothèques parisiennes rouvrent avec consentement

  • il y a 2 ans
'Corps à corps sans mon consentement' et 'Touche pas à mon verre' : les noctambules parisiens découvriront mercredi ces deux slogans de campagne

#Balance #bar #discothèques #parisiennesrouvrent #campagneconsentement

Enfin libérées des restrictions sanitaires, les discothèques ont rouvert ce mercredi. Certains d'entre eux mèneront ce retour et un mouvement sur le consentement à Paris après que le mouvement #Balancetonbar ait sensibilisé.

"Corps à corps, pas sans mon accord" et "Touche pas à mon verre" : les noctambules parisiens retrouveront ces deux manifestations contre "le sexisme et les violences sexuelles" sur les écrans vidéo de 50 discothèques de mercredi à un mois slogan de campagne à Paris .

Parallèlement, l’association Consentis va commencer à former des employés des discothèques, bars et salles de concert à mieux réagir face aux situations de violence sexuelle, et notamment dans la prise en charge des victimes présumées d’une soumission chimique.

Le spectre du GHB

La Ville de Paris, à l’initiative de cette campagne à laquelle participent également l’Etat, l’Agence régionale de santé (ARS), les syndicats de professionnels et les associations, espère que « l’ensemble des clubs participe à ces formations » et vise environ 60 établissements formés dans l’année, a indiqué à l’AFP Frédéric Hocquard, adjoint en charge de la vie nocturne de la maire PS Anne Hidalgo.

A l’automne, les témoignages de femmes victimes de viol ou d’agressions sexuelles dans des bars ou discothèques de France s’étaient multipliés sur les réseaux sociaux, mettant en cause le GHB, surnommé la « drogue du violeur ». La procureure de Paris avait annoncé l’ouverture d’une enquête après avoir reçu plusieurs plaintes de personnes affirmant avoir été droguées dans des bars ou des discothèques de la capitale.

Rendre les lieux de fête plus « safe »

Même si « sur le plan policier, il n’y a pas de vague à Paris », il y a en revanche « une libération de la parole » dans la capitale vis-à-vis de « problèmes de comportement », estime l’élu Génération.s qui a tenu vendredi son Conseil de la nuit sur le sujet. L’élu de la Ville veut « aider les établissements, les patrons de bar à faire en sorte que leurs lieux soient "safe", que personne n’ait peur de sortir ».

Présentation au groupe de travail du Conseil de la Nuit de la campagne pour prévenir les violences sexistes et sexuelles en milieu nocturne, menée avec @Consentisinfo et @fetezclairs

Diffusion à partir du 16/02 dans les clubs et les bars parisiens pic.twitter.com/DHR0RRkkif — Frédéric Hocquard (@Fredhoc) February 11, 2022

Le label qu’entend attribuer la Ville, qui injecte 45.000 euros dans cette campagne, aux clubs qui se seront formés « ne veut pas dire que des personnes mal intentionnées n’y viendront pas », relève Frédéric Hocquard. « Mais si des cas se produisent, il y aura des

Recommandée