"En colère", Schappa appelle à des "sanctions très sévères" pour les officiers qui ont insulté le pl

  • il y a 2 ans
La femme de 34 ans a porté plainte un soir de début février. En essayant de la recontacter, un policier l'a agressée sur sa messagerie vocale, pensant qu'elle avait raccroché.

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La femme de 34 ans a porté plainte un soir de début février. En essayant de la recontacter, un agent l'a agressée sur sa messagerie vocale, pensant qu'elle avait raccroché.

Après la divulgation d'un enregistrement accablant par Mediapart, confirmé par BFMTV, dans lequel un policier insulte une plaignante victime d'agression sexuelle, Marlène Schiappa s'est déclarée "furieuse" ce mardi soir sur notre antenne.

"Je veux dire à quel point je condamne ces propos, je suis furieuse contre ce policier", a réagi la ministre déléguée à la Citoyenneté, fustigeant "des propos inqualifiables qui n'ont pas leur place dans la police".

"Je refuse que ce type de comportement mette ce travail par terre et entrave le lien de confiance entre les femmes et les forces de l'ordre, donc oui bien sûr il faut des sanctions très sévères", a poursuivi Marlène Schiappa, estimant que cela ne "reflète pas la réalité du travail qui est mené par les policiers et les gendarmes" et que cela "ne doit pas être toléré dans les rangs des forces de l'ordre".

Des faits qui remontent à début février

Les faits remontent au début du mois de février. Dans la nuit du 4 au 5 février, une jeune femme de 34 ans dépose plainte pour "agression sexuelle en état d'ivresse" au commissariat des Ve et VIe arrondissements de Paris, selon Mediapart.

Quelques heures après sa déposition, la plaignante est contactée par un autre policier du commissariat, qui, sur sa messagerie, laisse un message vocal demandant à la jeune femme de venir compléter sa plainte. Croyant avoir raccroché, le fonctionnaire change alors de ton.

"Je la rappellerai de toute façon parce que là, elle doit être en train de cuver!", lance-t-il, s'adressant vraisemblablement à des collèges, avant de lire à voix haute un extrait de la plainte. "Elle n'a pas de sens la plainte en fait", dit-il

"Ah évidemment, elle refuse la confrontation", poursuit-il. "C'est vraiment une pute. (...) Putain, elle refuse la confront' en plus la pute. Comme par hasard. En fait c'était juste pour lui casser les couilles, je suis sûr. (...) Putain, grosse pute", dit-il encore.

La suspension du policier demandée

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie. Le préfet de police Didier Lallement a demandé la suspension du policier incriminé.

"Derrière les discours de protection des femmes victimes de violences sexuelles, derrière les discours, il y a une pensée, il y a une action qui est un peu différente, elle a été sidérée, profondément, doublement victime. D'abord d'agression sexuelle, et victime de la réaction de l'institution policière", a réagi ce mardi sur BFMTV l'avocat de la pla

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