Covid : une variante d'Omicron détectée chez le cerf, pourquoi une nouvelle mutation inquiète les sc

  • il y a 2 ans
C'est la première fois qu'une variante d'Omicron est découverte chez un animal sauvage.

#Covid #variantOmicron #détectéchez #cerfs #pourquoinouvelles #mutationsinquiètent #scientifiques

C'est la première fois qu'une variante d'Omicron est découverte chez un animal sauvage.

Un troupeau de cerfs de Virginie vit à Staten Island, un arrondissement de New York. Les animaux sont la particularité et la fierté de la "Big Apple", mais maintenant ils attirent l'attention. En fait, des variantes d'Omicron ont été détectées dans certains spécimens, selon le New York Times. Si des cerfs infectés par Covid-19 sont trouvés dans 14 autres États américains, c'est la première fois que la variante Omicron affecte la faune.

Les chercheurs ont prélevé des échantillons de sang et des prélèvements nasaux sur 131 spécimens de cerfs de Virginie entre la mi-décembre et la fin janvier : 15 % ont montré des anticorps, preuve d'une infection antérieure. Les tests PCR de 68 écouvillons ont montré sept positifs pour Covid-19. Le séquençage a ensuite révélé qu'il s'agissait d'une variante d'Omicron.

Transmission et réinfections

Des cerfs qui sont largement répandus en Amérique du Nord, qui vivent au plus près des hommes, et qui font ainsi naître une véritable inquiétude dans la communauté scientifique. En effet, pour l'heure, l'Homme transmet bien le virus aux cerfs, qui se le transmettent ensuite entre eux. Mais rien ne prouve que le virus peut voyager dans le sens cerf-homme.

Cependant, on connaît la chanson : le variant peut infecter un animal, muter, devenir plus virulent et/ou contagieux, et revenir bien plus fort chez l'Homme. Ce qui fut déjà le cas d'Omicron, "caché" pendant plus d'un chez les souris.

A lire aussi : Covid - La mystérieuse origine d'Omicron révélée : le variant a fait un saut de l'homme à la souris en 2020

"La circulation du virus chez le cerf lui offre des opportunités d'adaptation et d'évolution", confirme Vivek Kapur, microbiologiste vétérinaire à la Penn State University, qui fait partie de l'équipe de recherche de Staten Island. "Et il est susceptible de revenir et de nous hanter à l'avenir."

Des cerfs positifs au variant Omicron ont également révélé un taux important d'anticorps, preuve qu'ils ont déjà été infectés une première fois par le virus et qu'ils sont donc sujets aux réinfections.

Recommandée