Affaire Maëlys : cheveux coupés, vêtements déchirés... le mystère entoure toujours le meurtre d'une
  • il y a 2 ans
Les experts qui ont défilé jeudi dans le pub du tribunal de circuit de l'Isère n'ont pas pu expliquer clairement ce que Nordahl Lelandeis a fait au corps de Melis après l'avoir tué.

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Au Tribunal de Grande Instance de l'Isère,

Par une nuit noire de septembre 2018, des magistrats organisent une reconstitution du meurtre de Maëlys, 8 ans. La cuirasse - la doublure - jouait le rôle de l'accusé. La victime de ce soir était un petit mannequin portant une robe blanche. Sur un chemin caillouteux près d'Attignat-Oncin en Savoie, l'homme a pris la jeune fille dans ses bras, l'a placée sous un trou dans la forêt et est parti. Quelques heures plus tôt, il avait imité une brève gifle au visage de la jeune fille qu'il avait kidnappée lors de son mariage à Iser Domesin devant la gendarmerie.

Mais une reconstitution des images, qui a été diffusée jeudi au tribunal de circuit de l'Isère, n'a pas résolu l'ultime mystère entourant l'incident. Les experts témoignant au procès de Nordahl Lelandais ont posé plus de questions qu'ils n'ont répondu.

Comment Melis est-elle morte ? Le médecin légiste Dr Michelle Mazevert, qui a examiné le corps, a trouvé trois fractures dans le crâne de l'enfant. Un du nez ("un os manquant") et deux de la mandibule. Ils correspondent aux coups que l'accusé a portés contre Maëlys lors de la reconstruction. Par ailleurs, Frank Nolot, un anthropologue criminel de la gendarmerie de 49 ans, a souligné que la jeune fille "n'a trouvé aucun dommage autre que son crâne". Selon le Dr Mazevert, la mort était incontestablement une « neuropathie ». "Il y a peut-être eu des lésions cérébrales ou médullaires qui ont entraîné le décès", a-t-il déclaré à Cayenne, en Guyane, où il a témoigné dans la vidéo.

couper les cheveux

Néanmoins, il estime qu'il est "peu probable" que Maëlys décède immédiatement, comme l'a déclaré Nordahl Lelandais lors de l'enquête. "Il est possible d'avoir un temps de survie", a-t-il ajouté. Il est "possible" que la jeune fille souffre pendant quelques minutes. Aucun accusé n'a tenté de la sauver. Encore une incohérence dans la scène. L'accusé a souligné que l'endroit où il entreposait le corps de la victime n'était pas celui où le corps avait été retrouvé. Il est situé à quelques mètres. De plus, il a expliqué « allongé son corps à plat sur le dos. Or, nous l'avons trouvé sur le côté gauche, en position fœtale », a relevé le procureur général Jacques Dallest. "Oui, il y a des contradictions. Les animaux ne peuvent pas bouger leur corps à ce point", a répondu le coroner.

Sur les lieux du crime, la gendarmerie retrouve les cheveux de Maëlys. Certains tombent naturellement au fur et à mesure que le cadavre se décompose. Mais la technicienne de l'IRCGN Nathalie Caron, 51 ans, a observé que certains étaient coupés des deux côtés
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