Spectacles : "La réponse des hommes" et "Une télévision française"
- il y a 2 ans
Au sommaire cette semaine, deux spectacles : "La réponse des hommes" de Tiphaine Raffier "Une télévision française" de Thomas Quillardet.
- "Une télévision française" de Thomas Quillardet
Le 16 avril 1987, Francis Bouygues, géant du BTP, acquiert 50 % du capital de TF1 pour trois milliards de francs. Dans cette privatisation d’une grande chaîne du service public au nom d’un supposé « mieux-disant culturel », Thomas Quillardet voit l’avènement d’une nouvelle ère où les lignes idéologiques entre droite et gauche commencent à se brouiller. Fruit d’une enquête dans les archives de l’INA (Institut national de l’audiovisuel), Une télévision française s’appuie sur une documentation fouillée pour, au-delà d’un simple documentaire, restituer l’esprit d’une époque. On assiste ainsi à dix années d’histoire de France conçues comme un voyage physique au coeur de la rédaction de TF1, mais aussi dans les bureaux du pouvoir à travers le vécu forcément subjectif de celles et ceux qui en furent les acteurs.
- "La réponse des hommes" de Tiphaine Raffier
Pour Tiphaine Raffier, le théâtre est ce “lieu qui peut à la fois séparer et réconcilier les êtres”, confronter la réflexion morale aux nécessités et aux urgences de la vie concrète. Pour sa quatrième mise en scène, elle s’attaque aux œuvres de Miséricorde, ces actions de bienfaisance que se doit d’accomplir chaque chrétien (accueillir les étrangers, donner à boire aux assoiffés, assister les malades, visiter les prisonniers…). En neuf tableaux, Tiphaine Raffier, loin de tout prosélytisme, nous interroge sur nos choix et convoque notre empathie tout en nous poussant dans nos retranchements : sommes-nous prêts à aller jusqu’au bout de nos engagements ? Sur quelle échelle de valeur morale situons-nous nos actes ? Qu’est-ce qui relève de la morale, de la justice ? C’est à cet endroit, cet imperceptible interstice où action et réflexion se croisent, que se situe le travail de Tiphaine Raffier.
Pour en parler, aux côtés de Lucile Commeaux : Marie Sorbier, rédactrice en chef de I/O Gazette et productrice de Affaire en Cours sur France Culture et Laura Cappelle, journaliste au New York Times.
- "Une télévision française" de Thomas Quillardet
Le 16 avril 1987, Francis Bouygues, géant du BTP, acquiert 50 % du capital de TF1 pour trois milliards de francs. Dans cette privatisation d’une grande chaîne du service public au nom d’un supposé « mieux-disant culturel », Thomas Quillardet voit l’avènement d’une nouvelle ère où les lignes idéologiques entre droite et gauche commencent à se brouiller. Fruit d’une enquête dans les archives de l’INA (Institut national de l’audiovisuel), Une télévision française s’appuie sur une documentation fouillée pour, au-delà d’un simple documentaire, restituer l’esprit d’une époque. On assiste ainsi à dix années d’histoire de France conçues comme un voyage physique au coeur de la rédaction de TF1, mais aussi dans les bureaux du pouvoir à travers le vécu forcément subjectif de celles et ceux qui en furent les acteurs.
- "La réponse des hommes" de Tiphaine Raffier
Pour Tiphaine Raffier, le théâtre est ce “lieu qui peut à la fois séparer et réconcilier les êtres”, confronter la réflexion morale aux nécessités et aux urgences de la vie concrète. Pour sa quatrième mise en scène, elle s’attaque aux œuvres de Miséricorde, ces actions de bienfaisance que se doit d’accomplir chaque chrétien (accueillir les étrangers, donner à boire aux assoiffés, assister les malades, visiter les prisonniers…). En neuf tableaux, Tiphaine Raffier, loin de tout prosélytisme, nous interroge sur nos choix et convoque notre empathie tout en nous poussant dans nos retranchements : sommes-nous prêts à aller jusqu’au bout de nos engagements ? Sur quelle échelle de valeur morale situons-nous nos actes ? Qu’est-ce qui relève de la morale, de la justice ? C’est à cet endroit, cet imperceptible interstice où action et réflexion se croisent, que se situe le travail de Tiphaine Raffier.
Pour en parler, aux côtés de Lucile Commeaux : Marie Sorbier, rédactrice en chef de I/O Gazette et productrice de Affaire en Cours sur France Culture et Laura Cappelle, journaliste au New York Times.