Muriel Robin, héroïne de la série « Mon ange » sur TF1 : « J’aime faire des fictions utiles »
  • il y a 2 ans
3 ans après son interprétation magistrale de Jacqueline Sauvage, la comédienne revient encore dans un rôle de femme abîmée par la vie.

Julie, 17 ans, a disparu depuis 8 ans. Tout le monde la croit morte. Sa mère, Suzanne (Muriel Robin), a peu à peu sombré dans l’alcool et la misanthropie. Jusqu’au jour où elle voit une photo dans un journal sur laquelle elle pense reconnaître sa fille. Elle part alors à sa recherche dans un village où chaque habitant semble cacher un secret. « Mon ange » a reçu le Prix de la meilleure série au festival de la fiction de La Rochelle. Muriel Robin excelle aux côtés de Marilou Berry, Patrick Chesnais et Alexandra Vandernoot : » C’est la solitude, la détermination de cette femme qui m’ont donné envie de jouer ce rôle, le fait qu’elle aille déranger les habitudes d’un village, avec sa différence. L’alcoolisme féminin est aussi un sujet qui me touche beaucoup, j’aimerais d’ailleurs un jour faire quelque chose dessus. Suzanne est seule contre tous, c’est ça qui est beau. Pour moi, les femmes sont des héroïnes. »
C’est dans à nouveau dans un rôle dramatique qu’on retrouve Muriel Robin, mémorable interprète de Jacqueline Sauvage en 2018, cette femme condamnée pour avoir tué son mari violent. « J’aime faire des fictions utiles, donc ce qui m’attire c’est montrer qu’on peut s’en sortir, que l’espoir est là, qu’il faut parfois se battre seule. C’est vrai qu’on ne me voit que dans des drames à la télévision. En 30 ans, on ne m’a presque jamais proposé de comédie. Je suis comédienne avant d’être humoriste, j’ai fait le conservatoire, et ce n’est pas mon choix de ne pas faire de comédie. Du coup, je suis en train d’en écrire une ! »
Muriel Robin repart aussi en tournée, ou plutôt la termine après une interruption due à la crise sanitaire. Elle reprend ses sketchs cultes sur scène, notamment à Paris, à l’Olympia les 11 et 12 janvier, au Théâtre des Champs-Elysées le 21 janvier et Salle Pleyel le 13 février. « Pour rire c’est sur scène et pour pleurer c’est sur TF1 ! »
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