États-Unis : après Pearl Harbor, des camps de la honte pour les personnes d’origine japonaise
  • il y a 2 ans
C’est un chapitre méconnu de l’histoire américaine : après l’attaque de Pearl Harbor en 1941, les États-Unis ont déplacé de force 120 000 personnes d’origine japonaise dans dix camps d'internement disséminés sur le territoire américain. Une nouvelle génération d’Américains se réapproprie ce passé douloureux et se bat pour que le pays affronte enfin les démons du racisme qui le gangrènent.
Le 7 décembre 1941, le Japon bombarde la base militaire américaine de Pearl Harbor à Hawaï. L’attaque précipite la décision des États-Unis d’entrer en guerre contre le Japon, allié de l’Allemagne.Deux mois plus tard, le président américain Franklin D. Roosevelt signe le décret 9066 autorisant l’incarcération de toutes les personnes d’origine japonaise, soupçonnées d’être des traîtres. En quelques jours, le FBI arrête 1 300 personnes, qui ont 48 heures pour vendre leur maison et donner leur démission avant d’être envoyées dans un des dix camps d’internement.Combiné à la paranoïa d’une nation en guerre, le climat politique et social américain plonge le pays dans les affres d’une suspicion de chaque instant. Près de 120 000 personnes, dont deux tiers d’Américains d’origine japonaise, vont être déportées dans ces camps dits "de réinstallation", et des milliers de familles vont être détenues derrière des fils barbelés pendant un à trois ans.À 7 dans 45 m²De l'âge de 3 ans jusqu'à ses 6 ans, John Tateishi a vécu dans le camp d'internement de Manzanar (Californie), avec ... Lire la suite sur notre site web.
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