L’île Méditerranéenne est une destination touristique réputée pour ses plages de sable blanc.
Elle attire chaque été près de 10 millions de visiteurs.
Mais face à cet afflux en Sardaigne, les autorités locales font face à un nouveau combat : les voleurs de sable.
On se souvient par exemple en 2019 d’un couple de Français qui avait été arrêté juste avant d’embarquer dans un ferry pour Toulon avec 40 kg de sables répartis dans 14 bouteilles en plastiques.
Mais le vol du sable fragilise l’écosystème de l’île.
Pour empêcher la dégradation du littoral, récupérer du sable est, depuis 2017, devenu une infraction pénale passible d’une amende de 1 000 euros.
Si certains n’y voient qu’un simple souvenir, pour d’autres, il s’agit d’un véritable business puisque le sable de Sardaigne se revend à prix d’or sur Internet.
"Il existe un vrai marché de sable en ligne, et la demande est haute pour le sable de Sardaigne.
La plupart des acheteurs sont des collectionneurs de sable." Carlo Lazzari, un membre de l’unité de police.
Chaque année, il y aurait plusieurs tonnes de sable volé.
Pour lutter contre cette fraude, la Sardaigne a créé une unité de police chargée du contrôle des ports et aéroports.
Dans la ville de Cabras, des “gardiens du sable” ont également été créés : ce sont des civils chargés de surveiller et signaler d’éventuels vols de sable.