Le coup d'État au Soudan provoque
les réactions de la communauté internationale.
Ce lundi 25 octobre, l'arrestation des dirigeants civils par l'armée à réveiller différentes inquiétudes à travers le monde.
Pour le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le Premier ministre, Abdallah Hamdok, doit être libéré sans délais.
...Il faut assurer le plein respect de la charte constitutionnelle pour protéger la transition politique obtenue de haute lutte, Antonio Guterres.
Du côté des États-Unis, c'est le secrétaire général Antony Blinken, qui a pris la parole pour exprimer le rejet de son gouvernement.
Nous rejetons totalement la dissolution du gouvernement civil de transition et de ses institutions et appelons à leur rétablissement immédiat, Antony Blinken, via communiqué.
L’arrestation du premier ministre Hamdok et d’autres dirigeants civils est inacceptable. Les forces militaires doivent garantir leur sécurité et les libérer immédiatement, Antony Blinken, via communiqué.
Une aide américaine qui était sensée permettre au Soudan d'effectuer une transition démocratique efficace a été suspendue après les évènements de ce début de semaine.
A la lumière de ces développements, les Etats-Unis suspendent une aide de 700 millions de dollars (603 millions d’euros) consacrée à la transition démocratique, Antony Blinken, via communiqué.
Différents dirigeants, dont Emmanuel Macron, ont exprimé leur volonté de voir les dirigeants soudanais libérés.
Leur objectif serait de revenir au gouvernement de transition qui avait été mis en place pour poursuivre le chemin vers la démocratie