Synthèse : L’incroyable affaire du faux "complot néo-nazi" de Châteauroux
  • il y a 3 ans
De 2001 à 2021, une affaire invraisemblable secoua la ville de Châteauroux. Suite à un banal collage d'affiches nationalistes sur les lycées, un juge d'instruction local à l'imagination débordante, appuyé par quelques journalistes locaux en mal de frissons, inventa un rocambolesque complot armé visant à renverser la République mené par un groupe d'adolescents prétendus néo-nazis qui agissait dans le chef-lieu de l'Indre. Inutile de préciser que tout cela relevait plus des boniments de fin de banquet que d'autres choses. Cependant, plusieurs dizaines de militants furent inquiétés, voire emprisonnés... pour rien. Vingt ans après le début de cette affaire (qui entre temps fut reprise par un autre juge), le verdict est tombé en avril dernier : non-lieu !
Francis Bergeron, directeur du quotidien Présent, a suivi cette affaire depuis le début. Il vient de publier aux Editions Dualpha un livre sur ce scandale politico-judiciaire. Il nous dévoile aujourd'hui les dessous de ce drame qui a sali la réputation de nombreux Castelroussins.
Au cours de cette émission, Roland Hélie revient sur une affaire du même type. Il s'agit de "l'affaire de Troyes" qui, lors de l'été 1983, défraya la chronique et au cours de laquelle, là aussi, des militants nationalistes furent inquiétés et, pour l'un d'entre eux, longuement emprisonné en raison de fausses accusations et des délires d'une juge d'instruction, aveuglée par ses fantasmes idéologiques, qui se prenait alors pour la championne de l'anti-fascisme champenois.
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