CSA : une catégorie « spéciale Zemmour » ? | Désintox | ARTE
- il y a 3 ans
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De nouvelles règles pour lui tout seul ? Invité sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, Eric Zemmour a joué la semaine dernière les victimes de la censure, s'estimant être le seul éditorialiste dont le temps de parole est décompté : « le CSA a inventé une catégorie spéciale pour moi. » Le polémiste et éditorialiste d’extrême droite et presque candidat à la prochaine élection présidentielle fait ici référence à une décision du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel prise début septembre. Celle-ci demande désormais aux médias audiovisuels de décompter son temps de parole, le considérant comme « un acteur du débat politique national ».
En début d'année, le CSA avait annoncé qu'il allait changer ses règles et se pencher désormais aussi sur les interventions de personnalités politiques pesant dans le débat, sans être forcément rattachées à un parti politique. Le président du CSA, Roch-Olivier Maistre avait en revanche précisé que le temps de parole des éditorialistes politiques ne serait pas décompté.
Ce qui permet à Eric Zemmour de s'indigner d'un traitement à part. Sauf que ce qui a changé, c'est bel et bien le statut du polémiste et éditorialiste. Comme l'a rappelé le président du CSA, difficile de nier que Zemmour soit devenu un acteur du débat politique. « Tous les éditorialistes ne sont pas soutenus par une association de financement recensée à la commission nationale des comptes de campagne, ni n’apparaissent sur des affiches avec leur visage accompagné de la mention “Président”, ni ne sont pris en compte dans les sondages ».
Sans compter qu'il est assez rare de voir des éditorialistes organiser des meetings, comme le fait désormais Eric Zemmour.
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En début d'année, le CSA avait annoncé qu'il allait changer ses règles et se pencher désormais aussi sur les interventions de personnalités politiques pesant dans le débat, sans être forcément rattachées à un parti politique. Le président du CSA, Roch-Olivier Maistre avait en revanche précisé que le temps de parole des éditorialistes politiques ne serait pas décompté.
Ce qui permet à Eric Zemmour de s'indigner d'un traitement à part. Sauf que ce qui a changé, c'est bel et bien le statut du polémiste et éditorialiste. Comme l'a rappelé le président du CSA, difficile de nier que Zemmour soit devenu un acteur du débat politique. « Tous les éditorialistes ne sont pas soutenus par une association de financement recensée à la commission nationale des comptes de campagne, ni n’apparaissent sur des affiches avec leur visage accompagné de la mention “Président”, ni ne sont pris en compte dans les sondages ».
Sans compter qu'il est assez rare de voir des éditorialistes organiser des meetings, comme le fait désormais Eric Zemmour.