Tout savoir sur le rétrofit, l’art de convertir un véhicule thermique en véhicule électrique
  • il y a 3 ans
Alors que le marché de l’électrique peine à décoller le rétrofit se dessine comme l’alternative de ces prochaines décennies !
Depuis le 4 avril 2020, la loi autorise l’électrification de son véhicule thermique (essence ou diesel).

Quelles sont les avantages ?
Le rétrofit est une solution de mobilité durable plus avantageuse que l’achat d’un véhicule neuf.
Il permet de réduire ses émissions de CO2 en donnant une seconde vie à son véhicule et de bénéficier de la prime à la conversion d’un montant maximal de 5 000 euros.

Qui est éligible ?
- Les voitures thermiques de plus de 5 ans pour :
- Les catégories M (voitures particulières et utilitaires légers).
- Les catégories N (camions, bus et autocars).
- Les catégories L (deux et trois roues motorisées) de plus de 3 ans.

Quels sont les conditions ?
- Le nouveau moteur doit conserver la même puissance que celui d’origine.
- La transformation ne doit pas entraîner une variation de plus de 20% du poids
du véhicule.
- La conversion ne peut être réalisée que par un professionnel habilité.
- Elle doit garantir la conformité initiale du véhicule.
- Le moteur peut être remplacé par une batterie de traction ou une pile à combustible hydrogène.

Combien ça coûte ?
Le prix varie selon le type de véhicule et son autonomie finale (taille des batteries).
Comptez environ 8 000 euros pour une petite citadine.
Pour les plus gros modèles, cela peut dépasser les 50 000 euros.
La fourchette moyenne du rétrofit est comprise entre 15 000 et 20 000 euros.
C’est 2 à 3 fois moins cher que l’achat d’un véhicule électrique neuf de même gamme.

Quelles démarches effectuer après rétrofit ?
- Informer son assureur.
- Modifier son certificat d’immatriculation (en raison du changement de motorisation).
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