C'est le scénario du pire. Dans son hypothèse la plus pessimiste, l'Institut Pasteur prévoit un pic à 2.500 hospitalisations quotidiennes à l'automne. Soit une quatrième vague, comparable à celle constatée un an auparavant, si le rythme de la vaccination ne progresse pas. Pour l'éviter, les auteurs de l'étude préconisent des mesures contraignantes, sans aller jusqu'à un nouveau confinement. Pour les médecins, la solution la plus efficace reste la vaccination. Un scénario qui ne prend pas spécifiquement en compte la diffusion du très contagieux variant Delta, dont les conséquences sont difficiles à estimer. Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, ce variant représentera 90% des contaminations en Europe d'ici la fin du mois d’août.