Viol : pourquoi le cerveau empêche certaines victimes de réagir

  • il y a 3 ans
Figées, bloquées, muettes… De nombreuses victimes de viol ou d'autres agressions sexuelles témoignent avoir été incapables de réagir face à leur agresseur. Selon une étude de l’institut suédois Karolinska publiée en 2017, 68 % des victimes de viol déclarent avoir été totalement paralysées face à leur agresseur.

Une partie de la réponse se trouve du côté du cerveau et de ce que les chercheurs appellent la « sidération psychique » et la « dissociation traumatique ». De quoi s'agit-il ? Explication.

Avec Muriel Salmona, psychiatre, Anne Bouillon, avocate spécialisée en droit des femmes, et le témoignage de Clara, Lara et Nouna.

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Sources de cette vidéo :

- « Tonic immobility during sexual assault – a common reaction predicting post-traumatic stress disorder and severe depression », Möller et al., Institut Karolinska, Acta Obstet Gynecol Scand. (2017)
- « Neural Correlates of Exposure to Traumatic Pictures and Sound in Vietnam Combat Veterans with and without Posttraumatic Stress Disorder: A Positron Emission Tomography Study », Bremner et al., Biological Psychiatry (1999)
- Peritraumatic Dissociative Experiences Questionnaire, Marmar et al., Guilford Press (1997)
Rapport d’enquête « Cadre de vie et sécurité » (2019)
- « La dissociation traumatique et les troubles de la personnalité : ou comment devient-on étranger à soi-même », Dr Muriel Salmona, in Les troubles de la personnalité en criminologie et en victimologie, R. Coutanceau et J. Smith, Dunod (2013)
- Comprendre le cerveau, son développement, son fonctionnement, sa plasticité et ses pathologies, L’Institut du cerveau et de la moelle épinière (Institut du cerveau – ICM)