L’électricité, bonne fée de la mobilité ?

  • il y a 3 ans
Le compte à rebours a commencé pour les véhicules thermiques. Des villes au G7 en passant par l’Union européenne, les déclarations volontaristes et les mesures se succèdent pour limiter les émissions de CO2 liées aux transports – les échéances s’échelonnent, selon les cas entre 2030 et 2050.

Les enjeux écologiques et sanitaires plaident sans aucune ambiguïté en faveur d’une lutte résolue contre les véhicules polluants. Mais les enjeux économiques pèsent. Du côté des consommateurs – la voiture « verte » coûte aujourd’hui beaucoup plus cher et dans bien des territoires il est impossible de se passer d’un voire de deux véhicules. Et sur la question de l’emploi : construire une voiture électrique requiert beaucoup moins de main-d’œuvre que construire des voitures thermiques.

Pour en débattre : Nathalie Appéré, maire de Rennes depuis 2014 et présidente de Rennes Métropole depuis 2020, le géographe Michel Lussault, auteur notamment des Chroniques de géo’virale (Ecole urbaine de Lyon, 2020), Diane Strauss, directrice France de l’ONG Transport & Environnement et Jean-Michel Normand, journaliste au Monde. Avec un reportage de Pierre Laurent aux Pays-Bas, où 20 % des ventes de voitures neuves en 2020 étaient des voitures électriques, contre seulement 6 % en France, et le point de vue de Marianne Laigneau, présidente du directoire d’Enedis.

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