Trois ans de prison, dont un ferme. Une peine très lourde qui a surpris, même à gauche, les principaux adversaires de Nicolas Sarkozy. D'autant que l'ancien président de la République avait lui-même si précisément argumenté, s'était tellement battu devant le tribunal, en décembre dernier, que chacun, concerné ou pas par le sort de Nicolas Sarkozy, s'était mis à croire de bonne foi que cette histoire de pacte de corruption reposait sur la pointe d'un clou. Peu importe de savoir si la sévérité de la condamnation a tenu au désir des magistrats de se serrer les coudes : après l'enquête et le rap... ...