Vaccins russes et chinois : l'efficacité en question
  • il y a 3 ans
C’était il y a quinze jours .Le président turc Recep Tayyip Erdoğan recevait, devant les caméras, une première injection du vaccin chinois Coronavac.
La Turquie a lancé sa campagne de vaccination avec ce produit 
qui n’a pourtant pas terminé sa troisième phase d’essai. Le Brésil, le Mexique ou les Emirats arabes unis en ont fait de même. Un choix guidé notamment par un mode de conservation plus simple que les vaccins Pfizer ou Moderna. Un avantage que l’on retrouve chez son concurrent russe, Sputnik V.
En août, il était devenu le tout premier vaccin à être officiellement autorisé dans le monde. Aujourd’hui, une quinzaine de pays dont l’Algérie, la Tunisie ou l’Argentine l’ont approuvé et 1,5 millions de personnes ont été vaccinés, annonce le Kremlin. Des vaccins russes et chinois mis plus rapidement sur le marché. De quoi poser la question de leur efficacité.
Certains spécialistes font confiance aux laboratoires. Moscou a proposé à l’Union européenne 100 millions de doses sous réserve d’approbation par l’Agence européenne du médicament. Concernant le vaccin chinois, aucune demande d’homologation n’a été enregistrée.
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