Reconfiner que les personnes à risques ?
- il y a 3 ans
Un confinement ciblé pour les seniors et les personnes vulnérables, soit 18 millions de Français. Si certains approuvent cette idée, voire s'auto-confinent déjà, d'autres sont plus réfractaires.
« Je suis peut-être à risque, c’est la nature qui a voulu cela, donc ce n’est pas la peine de me stigmatiser encore plus », réagit un homme, interrogé dans les rues de Paris.
Pour le docteur Martin Blachier, épidémiologiste, il s’agirait pourtant de la meilleure solution : « c’est la population qui est ciblée par la vaccination que l’on protégerait en attendant que cette population se fasse vacciner ».
Cette idée de confinement différencié avait déjà été rejetée par l’opinion publique en avril. Un sujet remis sur la table par le Conseil scientifique. Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président d'honneur de la Fédération des Médecins de France (FMF), juge cette proposition irréalisable. « le gouvernement aurait des soucis s’i fallait identifier les personnes diabétiques, asthmatiques et en insuffisance respiratoire, il y aurait peut-être des notions de confidentialité à respecter. »
Des questionnements soulevés alors que la France a dépassé les 70 000 décès liés à la Covid-19.
« Je suis peut-être à risque, c’est la nature qui a voulu cela, donc ce n’est pas la peine de me stigmatiser encore plus », réagit un homme, interrogé dans les rues de Paris.
Pour le docteur Martin Blachier, épidémiologiste, il s’agirait pourtant de la meilleure solution : « c’est la population qui est ciblée par la vaccination que l’on protégerait en attendant que cette population se fasse vacciner ».
Cette idée de confinement différencié avait déjà été rejetée par l’opinion publique en avril. Un sujet remis sur la table par le Conseil scientifique. Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président d'honneur de la Fédération des Médecins de France (FMF), juge cette proposition irréalisable. « le gouvernement aurait des soucis s’i fallait identifier les personnes diabétiques, asthmatiques et en insuffisance respiratoire, il y aurait peut-être des notions de confidentialité à respecter. »
Des questionnements soulevés alors que la France a dépassé les 70 000 décès liés à la Covid-19.