Qu'en est-il aujourd'hui des allégations de fraude au cours de l'élection présidentielle américaine ?

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Premier niveau de contrôle des élections : la certification par les États. Aujourd'hui, aucun État, y compris parmi les républicains, n'a refusé de certifier ses propres élections. Deuxième niveau : le contrôle par la justice. Aujourd'hui, sur 40 États, une quarantaine de recours ont été déposés par les républicains, 39 ont été rejetés par absence de preuves et un a été accepté. Mais ils ne portent que sur une question administrative. Troisième niveau : l’agence fédérale de la cybersécurité, créée par groupes, dirigée par un homme nommé par Trump, qui a affirmé qu'il n'y avait pas eu de fraude au cours de l'élection. Et enfin, pour couronner le tout, hier, l'attorney général des États-Unis, c'est-à-dire le ministre de la Justice nommé par Trump, qui s'est toujours montré un allié fidèle du président, a affirmé que pour le FBI et pour le département de la Justice, il n'y avait pas eu de fraude qui aurait pu entraîner un autre résultat de l'élection présidentielle. Donc, les faits sont aujourd'hui au-delà de toutes les allégations, les rumeurs diverses, aucune preuve de fraude n'a été apportée pour l'élection présidentielle américaine.