Hôpitaux : des salaires extravagants ? | 29/06/2020 | Désintox | ARTE
- il y a 4 ans
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Un directeur d’hôpital qui touche un salaire mensuel de plus de 22 000 euros ? C’est en tout cas ce que laisse entendre un titre du magazine de presse médicale What’s Up Doc, dans un article à propos du directeur général des ressources humaines du CHU de Toulouse. De quoi exaspérer plusieurs internautes : « C’est inadmissible le montant du salaire d’un directeur d'hôpital. Après on nous dit qu’il n’y a pas de moyens pour embaucher du personnel soignant...», s’offusque par exemple un twittos.
La preuve ? Une capture d’écran publiée sur Twitter par l’association des usagers des personnels de santé (AUPS) d’un fichier interne de l’établissement hospitalier. On y voit le nom du directeur en question, ainsi qu’un montant pour le mois de janvier 2019 : « 22 975 euros nets à payer. »
Tout est parti de la section CGT du CHU de Toulouse, qui a publié le document dans le cadre d’un conflit interne portant sur le versement des primes Covid.
Contactée par Désintox, la CGT du CHU maintient ses informations, mais souligne qu’il ne s’agit en aucun cas du salaire mensuel du directeur, comme certains ont pu le comprendre à tort à la lecture de leur message. En janvier, les directeurs touchent en fait une prime de fonction et résultats qui porte sur une année entière, ce qui gonfle leur rémunération sur ce mois-là.
Ce DRH reçoit plutôt une rémunération mensuelle de l’ordre de 5 300 euros, conformément aux grilles en vigueur pour les fonctionnaires occupant ce type de postes, comme l’a confirmé le SYNCASS-CFDT, qui représente notamment les cadres de direction dans les établissements hospitaliers.
Une prime conséquente donc, mais pas un salaire extravagant.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/le-versement-dun-salaire-de-plus-de-22-000-eu-pour-un-directeur-du-chu-de-toulouse?fbclid=IwAR0l-FCrNeqcFAFX_HFnmrgQNgs2eMceJAFX6ZYAHIv6-aQoVEBJQsxeSq4
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La preuve ? Une capture d’écran publiée sur Twitter par l’association des usagers des personnels de santé (AUPS) d’un fichier interne de l’établissement hospitalier. On y voit le nom du directeur en question, ainsi qu’un montant pour le mois de janvier 2019 : « 22 975 euros nets à payer. »
Tout est parti de la section CGT du CHU de Toulouse, qui a publié le document dans le cadre d’un conflit interne portant sur le versement des primes Covid.
Contactée par Désintox, la CGT du CHU maintient ses informations, mais souligne qu’il ne s’agit en aucun cas du salaire mensuel du directeur, comme certains ont pu le comprendre à tort à la lecture de leur message. En janvier, les directeurs touchent en fait une prime de fonction et résultats qui porte sur une année entière, ce qui gonfle leur rémunération sur ce mois-là.
Ce DRH reçoit plutôt une rémunération mensuelle de l’ordre de 5 300 euros, conformément aux grilles en vigueur pour les fonctionnaires occupant ce type de postes, comme l’a confirmé le SYNCASS-CFDT, qui représente notamment les cadres de direction dans les établissements hospitaliers.
Une prime conséquente donc, mais pas un salaire extravagant.
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