Le couvre-feu et le bouclage des villes décrétés dans le cadre de l’état d'urgence sanitaire viennent d’être levés le gouvernement togolais. Cette décision a été prise suite à la stabilisation de la situation dans le pays.
Mais interrogé ce matin par nos confrères de Victoire FM, le Général Yark Damehame, ministre en charge de la Sécurité et de la Protection civile, précise que cet allègement des mesures de riposte ne signifie pas que la pandémie n’existe plus au Togo. Et justement, c’est la raison pour laquelle le port de masque de protection est désormais obligatoire pour tout le monde.
« Le couvre-feu était limité à deux localités. Le Grand-Lomé et la préfecture de Tchaoudjo. Si le gouvernement dit que le couvre-feu est levé, c’est de ces deux localités dont on parle. Aujourd’hui le Grand Lomé et la Préfecture de Tchaoudjo ne sont plus soumis au couvre-feu. La vie reprenne normalement dans ces deux localités. Mais la maladie demeure. Elle est là. C’est sur conseil du comité scientifique que cette décision a été prise. Parce qu’ils estiment qu’il y a une stabilisation. Le gouvernement n’avait pas décidé du couvre-feu pour brimer les Togolais. Aujourd’hui, il y a une stabilisation. Mais il ne faut pas que nos concitoyens donnent une autre lecture à cette décision du gouvernement. Le gouvernement en appelle à la responsabilité de chacun », a souligné le Général de brigade.
A l’en croire, même si le couvre-feu n’est plus d’actualité, la Force spéciale mixte anti-pandémie (FOSAP) va poursuivre sa mission. Celle de veiller au respect des mesures de ripostes imposées par le gouvernement et les autorités sanitaires, surtout le port obligatoire de masque et la distanciation sociale.
« La FOSAP continue sa mission. Elle va accompagner le gouvernement dans l’application des mesures prises. Aujourd’hui le port de masque est obligatoire. La FOSAP veillera à ce que chacun citoyen ou citoyenne adopte ces mesures. Il y a au niveau des transports. La limitation du nombre de passagers. La force va veiller à ce que cette limitation soit respectée. Les mesures barrières sont toujours d’actualité. On n’a pas supprimé les mesures barrières donc la FOSAP veillera à ce que ces mesures soient respectées. Dans les bars et restaurants il y a le problème de distanciation. Il faut respecter cela », a poursuivi Gal Yark Damehame.
Pour l’inobservation du port des masques de protection, des sanctions suivront après la phase de sensibilisation, renseignent certaines sources bien introduites auprès du ministère en charge de la Sécurité.