StopCovid, hacker de données privées ? | 02/06/2020 | Désintox | ARTE
- il y a 4 ans
Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.
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StopCovid aspire-t-elle les contacts de votre téléphone ? L’application de traçage du virus mise en place par le gouvernement est accusée par de nombreux utilisateurs de Facebook de siphonner vos données privées. «Si vous l’installez, je vous demande de me retirer de votre liste de contacts parce que cette application va rechercher tous les contacts enregistrés afin de "pister"» s’alarme une internaute.
L’inquiétude n’est en fait pas née en France : on trouve la trace de messages similaires dès le 6 mai, en Suisse, alertant sur l’application SwissCovid. Très virale sur les réseaux, l’intox a fait son chemin jusqu’à… l’Assemblée nationale. Au perchoir, Jean-Luc Mélenchon alerte : «Je bénéficie de ce privilège d'être à la tribune pour dire à tous ceux qui m'ont dans leur annuaire, leur agenda, leur contact, de retirer mon nom immédiatement de leur téléphone si jamais eux prennent pour eux cette application». Mais ces alertes reposent en réalité sur une mauvaise compréhension de l’application.
D’abord, celle-ci ne fonctionne sur votre téléphone que si vous avez choisi de l’y installer. Ensuite, elle ne capte que le contact prolongé avec une personne à risque grâce au Bluetooth qui ne marche qu’à très courte distance. Enfin, un identifiant aléatoire est généré pour chaque contact, ce qui permet de préserver l’anonymat. Elle n’utilise donc ni le GPS, ni le répertoire du téléphone et encore moins les contacts sur les réseaux sociaux. Aucun risque, donc, de piratage des données privées.
Pour ceux qui veulent s’en assurer, le code informatique de l’application StopCovid a été mis en ligne. Désintox a demandé à un hacker d’examiner ce code. Il confirme : l’application fait bien ce qu’elle prétend faire. Rien de plus.
SOURCES :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=617&v=WJlPf3Xn_wU]
https://www.liberation.fr/checknews/2020/04/29/stopcovid-pourquoi-la-france-ne-developpe-pas-la-meme-application-que-ses-voisins_1786609
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L’inquiétude n’est en fait pas née en France : on trouve la trace de messages similaires dès le 6 mai, en Suisse, alertant sur l’application SwissCovid. Très virale sur les réseaux, l’intox a fait son chemin jusqu’à… l’Assemblée nationale. Au perchoir, Jean-Luc Mélenchon alerte : «Je bénéficie de ce privilège d'être à la tribune pour dire à tous ceux qui m'ont dans leur annuaire, leur agenda, leur contact, de retirer mon nom immédiatement de leur téléphone si jamais eux prennent pour eux cette application». Mais ces alertes reposent en réalité sur une mauvaise compréhension de l’application.
D’abord, celle-ci ne fonctionne sur votre téléphone que si vous avez choisi de l’y installer. Ensuite, elle ne capte que le contact prolongé avec une personne à risque grâce au Bluetooth qui ne marche qu’à très courte distance. Enfin, un identifiant aléatoire est généré pour chaque contact, ce qui permet de préserver l’anonymat. Elle n’utilise donc ni le GPS, ni le répertoire du téléphone et encore moins les contacts sur les réseaux sociaux. Aucun risque, donc, de piratage des données privées.
Pour ceux qui veulent s’en assurer, le code informatique de l’application StopCovid a été mis en ligne. Désintox a demandé à un hacker d’examiner ce code. Il confirme : l’application fait bien ce qu’elle prétend faire. Rien de plus.
SOURCES :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=617&v=WJlPf3Xn_wU]
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