La faillite des voitures autonomes
  • il y a 4 ans
L'affaire Levandowski avait pourtant bien débutée...
Effectivement, celui qui avait quitté Waymo en 2016, une branche de Google consacrée aux voitures autonomes, pour ouvrir une compagnie concurrente (Otto), est pourtant forcé de reconnaître la faillite de son business.
Il était alors accompagné de Lior Ron, un autre ingénieur dans le milieu.
L'entreprise Otto s'était faite racheter par Uber.
Google ne s'est évidemment pas laissé faire et a attaqué les deux hommes en justice, pour "concurrence déloyale et vol de propriété industrielle".
Ce serait plus de 14 000 documents techniques que les deux hommes auraient dérobé pour permettre une progression plus fulgurante face à leurs rivaux.
Mais en décembre 2019, Google remporte son procès, obligeant alors Ron et Levandowski a régler leurs dettes.
Lior Ron se rapproche de son ancien employeur pour réussir à "diminuer" sa sanction à près de 9,7 millions de dollars.
Levandowski, plus coriace, décide de tenir tête à cette décision mais ne fait qu'aggraver son cas en écopant de plus de 179 millions de dollars.
Dans l'incapacité de régler une telle somme, ce dernier demande à être placé en "faillite professionnelle", un droit autorisé aux Etats-Unis.
Uber pourrait donc se charger de régler ses dettes à sa place.