Val d’Oise : un réseau de prostitution d’ampleur national démantelé
- il y a 4 ans
Huit hommes, âgés de 21 à 39 ans, ont été mis en examen, pour proxénétisme aggravé et traite d'être humain commise en bande organisée dans le Val d’Oise. Parmi ces suspects cinq ont été placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire.
Le réseau de prostitution commence en 2018 dans le Val d'Oise dans les villes de Persan et de Beaumont-sur-Oise avant de s'étendre à l'ensemble de la région parisienne puis à des villes de province comme Bordeaux ou Strasbourg.
Le réseau était particulièrement bien organisé. Des soi-disant «lieutenants» géraient la prostitution, c'est-à-dire, publication des annonces sur les sites spécialisés et location de Airbnb ou de chambres d'hôtel. D'autres hommes étaient chargés de la sécurité de chacune des passes.
Jusqu'à 25 femmes se prostituaient simultanément. Elles étaient âgées de 17 à 22 ans, déscolarisées ou sans diplôme, en rupture familiale et sociale et principalement issues de quartiers défavorisés de l’Île-de-France.
Pour quitter le réseau, une condition : les jeunes femmes devaient obligatoirement trouver une remplaçante. Les proxénètes organisaient aussi la revente des prostitués à un autre trafiquant pour 1.500 euros.
Neuf mois d'enquête du groupement de la gendarmerie du Val d'Oise ont été nécessaire pour démanteler ce réseau. Les jeunes femmes ont été prises en charge par une association.
Le réseau de prostitution commence en 2018 dans le Val d'Oise dans les villes de Persan et de Beaumont-sur-Oise avant de s'étendre à l'ensemble de la région parisienne puis à des villes de province comme Bordeaux ou Strasbourg.
Le réseau était particulièrement bien organisé. Des soi-disant «lieutenants» géraient la prostitution, c'est-à-dire, publication des annonces sur les sites spécialisés et location de Airbnb ou de chambres d'hôtel. D'autres hommes étaient chargés de la sécurité de chacune des passes.
Jusqu'à 25 femmes se prostituaient simultanément. Elles étaient âgées de 17 à 22 ans, déscolarisées ou sans diplôme, en rupture familiale et sociale et principalement issues de quartiers défavorisés de l’Île-de-France.
Pour quitter le réseau, une condition : les jeunes femmes devaient obligatoirement trouver une remplaçante. Les proxénètes organisaient aussi la revente des prostitués à un autre trafiquant pour 1.500 euros.
Neuf mois d'enquête du groupement de la gendarmerie du Val d'Oise ont été nécessaire pour démanteler ce réseau. Les jeunes femmes ont été prises en charge par une association.