Sur les inculpations de Tarnac et le Comité Invisible

  • il y a 15 ans
Taïga. Une opération à double détente

En s’attaquant à Julien Coupat et à ses amis, l’État savait très bien qu’il provoquerait des réactions d’hostilité visibles.

Il le savait d’autant mieux que c’est sa police qui a mené toute l’affaire, de l’infiltration au «sabotage» lui-même et qu’évidemment elle «savait tout» sur Coupat.

D’autres «anarcho-autonomes d’ultra-gauche nihiliste» sont déjà emprisonnés depuis quelques mois, eux aussi accusés de terrorisme, mais qui s’en soucie en dehors du petit milieu des «militants» radicaux ?

Il fallait un exemple, un exemple médiatique et le coup a été bien préparé au ministère de l’Intérieur pour le 11 novembre, une mise en scène formidable et déjà plus d’un mois de prison (en tant que D.P.S.) pour Julien Coupat et Yldune Lévy, et cela sans aucune preuve.

Julien Coupat et ses amis écrivent, et ils écrivent bien. Et c’est bien cela que leur reprochent l’État et sa police politique.

Ne pouvant encore censurer tous les écrits qu’il voudrait interdire, l’État enferme leurs auteurs sous des accusations fallacieuses.

Finalement, avec cette opération l’État veut montrer qu’il peut enfermer n’importe qui, même des «intellectuels», enfants d’une classe «moyenne supérieure», soutenus par d’autres «intellectuels» reconnus, en les accusant de n’importe quoi.

L’État se moque bien d’apparaître arbitraire, stupide et de porter des accusations délirantes, comme qualifier de terrorisme des «actes de malveillance».

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