RCD 2019 - LOI AUDIOVISUELLE : LA FRANCE, TOUJOURS PAYS DE LA CULTURE ?
  • il y a 4 ans
Animé par les Cinéastes de L'ARP Pierre JOLIVET, Président de L'ARP, et Cédric KLAPISCH, Co-Président des Rencontres Cinématographiques de L'ARP.

Avec :

Aurore BERGÉ, Députée (LRM) des Yvelines ; Co-présidente du groupe d’études Cinéma et production audiovisuelle ; Auteure du rapport "Une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l’ère numérique"

Frédéric BRILLION, Producteur - Epithète Films ; Président de l'Union des Producteurs de Cinéma (UPC)

Pierre-Antoine CAPTON, Co-fondateur et Président du Directoire de Mediawan

Marie-Laure DARIDAN, Directrice des relations institutionnelles (Netflix France)

David KESSLER, Directeur d'Orange Content

Roch-Olivier MAISTRE, Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA)

Thomas VALENTIN, Vice-Président du Directoire en charge des Antennes et des Contenus (Groupe M6)



Alors que cinéma français a tiré toute sa force économique et sa vitalité créative d’un équilibre durable entre art et industrie, ce modèle singulier peut-il encore exister à l’ère de l’économie numérique ? Si la dimension culturelle venait à être abandonnée, quelle chance réelle le cinéma français aurait-il alors au niveau mondial, entre la toute-puissance des Géants américains, et bientôt chinois ? L’intérêt général qui doit être ici poursuivi n’est-il pas plutôt de jouer la carte de ce qui fait l’excellence du secteur français, celle d’un modèle alternatif à l’ultra-libéralisme ou à la censure, celle de l’exception culturelle, celle d’une offre riche d’œuvres singulières, garantie par l’équilibre d’un réseau d’acteurs indépendants et/ou à dimension internationale ?

Comment inscrire durablement le cinéma et l’audiovisuel français sur cette voie ? Comment traduire les principes fondamentaux du modèle français à l’ère numérique ? Comment profiter de cette formidable opportunité qu’est la loi audiovisuelle pour fixer un cadre audacieux et moderne ? Quelles mesures établir pour adapter le secteur à ses nouveaux enjeux ? Quels doivent en être les objectifs ?

Comment placer les œuvres au cœur de cette nouvelle loi audiovisuelle ? Comment assurer leur accès par tous les publics ? La neutralité technologique ne le permet-elle pas ? Si l’inscrire dans la loi ou le règlement entraînerait automatiquement une prochaine révision de la chronologie des médias, ne permettrait-elle pas aussi d’adapter aux usages le système de fenêtres d’exclusivité ?

Comment protéger notre souveraineté culturelle, et s’assurer ainsi que ne soient pas progressivement imposées des règles usuelles, contraires à notre législation et aux fondements de l’exception culturelle, en termes notamment de droit d’auteur ? Comment préserver aussi le rôle de la production indépendante déléguée ? Comment favoriser la mise en place de bonnes pratiques contractuelles obligatoires, qui exigent le respect de la législation française ?

Quels dispositifs pour protéger les œuvres et les
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