Bien souvent, nous avons le cliché des thérapies qui se déroulent avec les patients allongés sur un divan, en train de se confier le regard perdu dans le plafond de la pièce. Ainsi, existe-t-il une position plus favorable qu'une autre pour réussir à se livrer en toute décontraction ? En réalité, la posture allongée donne la sensation de se parler à soi-même. On ne perçoit pas les réactions du psychanalyste, alors les langues se délient plus aisément. C'est pour cette raison que Freud défendait, déjà, cette position allongée qui, à son sens, favorisait la décontraction. Et certains professionnels pensent que la position verticale permet à certaines idées de prendre vie, une fois la personne allongée. Pourtant beaucoup de personnes redoutent ce divan et préfèrent être assises en face de leur psychanalyste.