Un poste de commandement pour piloter les opérations
  • il y a 5 ans
Le dernier jour de l’exercice Eridan, dans le cadre d’un conflit avec un ennemi qui a détruit tous les ponts , les forces françaises avaient à mettre en œuvre un pont flottant motorisé pour permettre le franchissement de la Seine. Une installation susceptible de faire traverser les 240 véhicules, d’une moto tout terrain de moins de 150 kilos à un char Leclerc de 55 tonnes, engagés dans l’opération de neutralisation d’un ennemi établi dans une forêt voisine.
Sauf que la progression des véhicules terrestres français jusqu’à la zone de franchissement de Port Montain (Seine-et-Marne), qui avaient été précédés sur le dispositif par des hélicoptères de l’Aviation légère de l’armée de terre (ALAT), devait se faire discrètement et à la faveur d’une stratégie qui tienne compte de nombreux facteurs, comme la configuration du terrain ou la mobilité de l’ennemi…C’est ainsi que l’ensemble du dispositif était piloté depuis le poste de commandement installé dans un village voisin. Cartes IGN et militaires, transmissions codées, satellites…c’est le commandant Eric, du 1er REG de Laudun-L’Ardoise, qui était aux commandes. Il nous présente son travail.
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